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Elections municipales
Aeschlimann entendu dans trois affaires


Crédit Photo : AFP Manuel Aeschlimann
L'ancien maire UMP d'Asnières a été entendu la semaine dernière par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE).

L'audition concerne trois affaires différentes.
K.P. (avec agence) - le 27/03/2008 - 18h25
Manuel Aeschlimann a confirmé jeudi une information parue dans Le Parisien. Le député des Hauts-de-Seine, proche de Nicolas Sarkozy, a été entendu la semaine dernière, quatre jours après sa défaite aux municipales où il se présentait comme maire sortant. "J'y suis allé en accord avec la BRDE, car j'ai souhaité être entendu en tant que témoin sur les différentes affaires en cours", a déclaré Manuel Aeschlimann. Il réfute avoir été "convoqué" comme l'annonce Le Parisien. Le parquet de Nanterre, à l'origine des enquêtes préliminaires, n'a pu être joint.

Le député a notamment été entendu sur une affaire de supposées listes électorales triées par origine ethnique pour laquelle une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre en 2006. Lors de la révélation de l'affaire en mai 2007, le PS local avait dénoncé l'envoi par la mairie de tracts ou communiqués aux électeurs rédigés notamment en fonction de leur origine. Manuel Aeschlimann a aussi été entendu dans une affaire de favoritisme présumé portant sur la gestion déléguée de la restauration dans les écoles publiques de la ville. Dans ce dossier, qui fait également l'objet d'une enquête préliminaire, le directeur général des services de la mairie, Bernard Loth, avait été placé pendant 36 heures en garde à vue en novembre.

Les tensions persistent à Asnières

Enfin, d'après Le Parisien, le député a été interrogé sur "l'utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées". Interrogé sur ce point, Manuel Aeschlimann a évoqué des "questions" sur "ses assistants parlementaires, sur leurs missions, mais il n'y avait pas de notification d'enquête particulière". Selon l'ancien maire, les auditions ont été "utiles" et lui ont "permis d'apporter les éclairages nécessaires et les réponses aux questions légitimes de la police sur des délations calomnieuses de" ses "opposants".

Le nouveau maire PS d'Asnières, Sébastien Pietrasanta, a par ailleurs déploré l'envoi par la mairie la semaine dernière, alors qu'il avait remporté l'élection mais n'était pas encore élu par le conseil municipal, "de plus de 25.000 exemplaires" d'un rapport de la chambre régionale des comptes assortis d'une "analyse personnelle" de Manuel Aeschlimann évoquant une "situation financière saine et innovante". Le rapport en question, sévère pour la gestion de la ville, avait été réclamé à cor et à cris par l'opposition, mais l'ancien maire s'était retranché derrière une disposition légale pour ne pas le diffuser ces derniers mois. "Cet envoi a coûté près de 40.000 euros", a déploré le nouveau maire, élu samedi par le conseil municipal. "J'aurais aimé que M. Pietrasanta soit autant indigné quand mes opposants ont fait circuler le rapport durant la campagne municipale", a répondu Manuel Aeschlimann.

http://tf1.lci.fr/infos/elections-municipales/0,,3799013,00-aeschlimann-rattrape-par-trois-affaires-.html


http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/04/01/01001-20080401ARTFIG00283-mam-installe-un-super-pc-de-crise-place-beauvau.php


MAM installe un super-PC de crise Place Beauvau

Jean-Marc Leclerc
01/04/2008 | Mise à jour : 07:00 | Commentaires 34
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Le ministre y recevra les informations clés pour gérer les sinistres majeurs. Au programme : murs d'écrans, portes blindées et liaisons cryptées.
Michèle Alliot-Marie veut une salle de commandement digne de ce nom à Beauvau pour répondre aux situations d'urgence. Dans le plus grand secret, son équipe travaille à
la réalisation d'un super-PC de crise dans les sous-sols mêmes de son hôtel ministériel, à Paris.

Les premières études pour les travaux ont commencé. Plusieurs pièces vont être aménagées sous la salle des fêtes du ministère, derrière des sas aux portes blindées. Il faudra peut-être même creuser le sous-sol pour obtenir les volumes nécessaires.

MAM va s'inspirer de la salle Cobra à Londres, où elle a dépêché de discrets émissaires. «Cobra» pour Cabinet Office Briefing Room. Un PC de crise rattaché directement au premier ministre britannique et qui n'ouvre que dans les heures les plus graves. Là se prennent les décisions stratégiques.

Le projet français est chiffré, pour l'heure, à 2 ou 3 millions d'euros. «Mais il faudra certainement rallonger les crédits, si l'on prend en compte la nécessité de tout sécuriser et de disposer de murs d'écrans, ainsi que de liaisons cryptées pour relier ce PC avec l'extérieur», estime un expert des «infrastructures critiques».

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le ministre de l'Intérieur, maître d'œuvre par excellence de la gestion de crise, ne dispose à demeure d'aucune salle moderne de coordination de ses troupes en cas d'attaque terroriste ou de catastrophe naturelle de grande ampleur. Pas plus que le premier ministre, d'ailleurs.

Quand la situation l'exige, le premier flic de France doit donc se rendre, avec tout son aréopage, ici à la Préfecture de police de Paris, équipée d'un PC dernier cri, là à la Direction générale de la sécurité civile, dotée d'un Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic), particulièrement performant, mais installé à Asnières, dans les Hauts-de-Seine.


«Ce n'est pas un caprice»

«Ce qu'il faut, c'est un point de gestion unique qui centralise l'information de tous les grands PC placés sous l'autorité du ministre, y compris dans les zones de défense, pour lui fournir une vision instantanée et complète de la situation en cas de péril majeur» , explique-t-on dans l'entourage de Michèle Alliot-Marie. Les crises comme celles de la canicule en France ou le soulèvement des banlieues à l'automne 2005 l'ont visiblement convaincue que cet équipement était devenu une nécessité.

«Ce n'est pas un caprice ministériel», affirme l'un des proches de MAM. En 1994, déjà, Charles Pasqua avait ressenti le besoin de se doter d'une salle opérationnelle moderne. Le dossier était sur le point d'aboutir sous Chevènement, en 2000, quand Daniel Vaillant, tout à sa police de «proximité», décida de l'enterrer.

Sous Villepin, un PC éphémère fut installé dans la salle jouxtant le bureau du ministre… le temps d'une étape du Tour de France. «Le ministre avait la nostalgie du dispositif mis en place au Quai d'Orsay quand il en avait la charge», se souvient l'un de ses anciens collaborateurs.

Si MAM va jusqu'au bout de ses ambitions, son PC de Beauvau pourra accueillir non seulement les responsables techniques des plans d'urgence, mais aussi tous les ministres œuvrant en première ligne quand l'événement se déclenche (Santé, Affaires étrangères, Défense, Immigration, Agriculture, Éducation nationale et Budget).

En amont, l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), à Saint-Denis, a déjà mis en place un centre de formation à la gestion de crise pour les fonctionnaires et le corps préfectoral. MAM y puisera sans doute les spécialistes dont elle aura besoin pour faire fonctionner son nouvel outil. La Sécurité civile est également totalement impliquée dans le projet.

A 30 ans, Pietrasanta est le plus jeune
Olivier Bureau | Le Parisien | 25.03.2008 | 07h00

Jusque-là, ils étaient dans l’opposition ou ne siégeaient pas au conseil municipal. Depuis quelques jours, ils sont cinq nouveaux à occuper les fonctions de maire. Portraits.
SURTOUT, ne lui dites pas qu’il est novice… Depuis dimanche, le socialiste Sébastien Pietrasanta, 30 ans, est maire d’Asnières, 82 000 habitants. Certes, à la tête d’une liste d’union où le parti à la rose s’est associé au MoDem et aux divers droite. Il est le plus jeune maire de ces municipales 2008.

Jeune sans doute, mais « pas inexpérimenté » se défend l’intéressé.
Sébastien Pietrasanta a 30 ans dont la moitié de militantisme et la quasi-totalité à Asnières. « J’y suis né », précise-t-il.

A 15 ans, il prend sa carte au PS, crée un journal au sein de son lycée, s’investit à la FIDL, le principal syndicat lycéen dont il devient vice-président. Dans la foulée, il adhère à SOS Racisme. Là encore, la progression est rapide. Il finit par en devenir directeur national. Une boulimie militante, mais qui n’a rien d’héréditaire. Chez les Pietrasanta, on n’est pas encarté au PS de père en fils. C’est même plutôt l’inverse. « Mon père est entré au Parti socialiste après moi », glisse le tombeur de Manuel Aeschlimann (UMP).

Ces années, récentes malgré tout, ont laissé des traces. S’il est un poids lourd du PS dont il se dit proche c’est… Julien Dray, le cofondateur de SOS Racisme. Pendant tout ce temps, il ne quitte Asnières que quelques années, direction Bois-Colombes avant de revenir dans sa ville en 1998. « J’ai fait toute ma scolarité au collège et au lycée Renoir », ajoute-il. Après le bahut, le militant entre à la fac, en histoire.

Celle de Nanterre forcément où il présente une thèse d’histoire contemporaine. Mais plutôt que les amphi bondés d’une université, Sébastien Pietrasanta préfère enseigner en lycée professionnel, à Clichy. « C’est peut-être le résultat de mes années d’engagement associatif, de travail de terrain dans les quartiers. Une demi-douzaine de mes élèves était dans la salle pour le conseil d’installation, samedi. Cela m’a vraiment touché », estime Sébastien Pietrasanta.

En 2001, il est élu conseiller municipal, trois ans plus tard, il entre au conseil régional et dans la foulée prend la présidence du groupe PS à Asnières. Parallèlement il gravit les échelons de la fédération départementale du PS dont il est à l’heure actuelle le numéro 3. « Cette évolution m’a donné une légitimité pour mener la liste », analyse-t-il.

Aujourd’hui, on sait du nouveau maire qu’il a une compagne, mais pas d’enfant. Si sa vie publique sera plus médiatisée ces prochaines années, Sébastien Pietrasanta a dressé des murs autour de sa sphère privée. « C’est une question d’équilibre, tranche-t-il. J’ai besoin de me préserver. » Un petit tacle à son prédécesseur : « On ne verra pas grandir mes enfants, année après année, sur les cartes de voeux de la ville ! »
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COMMUNAUTARISME ET PREFERENCE ETRANGERE :
CA CONTINUE !

A Asnières les maires peuvent changer mais globalement les mêmes pratiques perdurent ....
En ce début de mandature, quels sont les premiers actes du nouveau maire ?
A peine élu maire le matin du 22 mars 2008 et après avoir pris soin de remercier "fraternellement" ( et non amicalement ) ses deux principaux colistiers, S. PIETRASANTA, en digne héritier sur ce point de M. AESCHLIMANN, se rend toutes affaires cessantes à la mosquée pour "fêter la naissance du prophète" ( activité très municipale et d'intérêt public en effet mais ô combien symbolique ! ) puis à une soirée antillaise...
Qu'en pensent les tenants de la " laicité républicaine" au parti socialiste ? Que disent les nouveaux élus du centre et ceux dits "divers droite" sur ce sujet ? Rien , si ce n'est leur silence révélateur de leur complicité...


Sébastien Pietrasanta sous les acclamations
Olivier Bureau | Le Parisien | 24.03.2008 | 07h00

SAMEDI, 10 h 45, à Asnières. L’hôtel de ville est bondé, le public agglutiné dans la salle du conseil ou devant un écran géant. Il est 10 h 45 et Sébastien Pietrasanta (PS) vient de passer l’écharpe de maire. Quelques dizaines de minutes plus tard, Josiane Fischer (DVD) et Christian Leblond (MoDem) deviennent ses premier et deuxième adjoints. Dans la foule, une voix s’élève : « Une ville de droite et un maire de gauche ! » Si la nouveauté n’est pas du goût de tous, l’installation de l’équipe municipale, avec une majorité inédite PS-Divers droite-MoDem, s’est faite sans heurt.

« Une ville de droite et un maire de gauche ! »

Peu avant 10 heures, une musique zen, limite new-age, emplit la mairie. Quinze minutes plustard, c’est l’explosion de joie, le trio victorieux fait une entrée triomphale. Les nouveaux élus, debouts, redoublent d’applaudissements. La passation de pouvoir est cordiale, apaisée. Encore maire pour quelques instants, Manuel Aeschlimann (UMP) salue son adversaire : « Cher Sébastien, ce moment d’intense bonheur, c’est le vôtre. Je connais.
Profitez-en. Sincèrement ! » Et d’ajouter avec un demi sourire que « les bureaux sont rangés.

Rien ne vaut une bonne défaite pour mettre de l’ordre ». L’élection du maire achevée, Manuel Aeschlimann rejoint le deuxième rang, désormais simple conseiller municipal d’opposition. Sur l’estrade, le carton portant son nom trône encore devant son successeur : Sébastien Pietrasanta a recueilli 37 voix. Pas un de ses colistiers ne s’est risqué au vote blanc.

Chacune de ses phrases, les remerciements et ses priorités pour la ville, est alors saluée par des acclamations de joie. La folie culmine avec son « Nous allons écrire une nouvelle page d’histoire à Asnières ! ». Au final, la ville comptera 18 adjoints au maire avec une parité parfaite. Pendant le vote, Sébastien Pietrasanta s’éclipse, histoire de vérifier que son écharpe est bien dans le bon sens.

La désignation des adjoints et des conseillers délégués n’est plus qu’une formalité. « Il est jeune et déjà aguerri. Nous allons pouvoir aller vers une intercommunalité », se félicite Philippe Sarre, son voisin PS de Colombes, investi vendredi soir après avoir pris la ville à la droite. Amidi, la cérémonie touche à sa fin. Quelques quolibets ponctuent la sortie stoïque de Manuel Aeschlimann. Dans la salle du conseil, les accolades succèdent aux embrassades.

La fête terminée, le programme était déjà chargé pour le nouveau maire : une visite à la mosquée pour la fête de la naissance du prophète, une soirée antillaise et un dimanche de Pâques consacré aux premières orientations budgétaires. Le conseil municipal a jusqu’au 15 avril pour le valider.


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Asnières:
les dernières frasques d'Aeschlimann avant le départ

Par David Servenay (Rue89) 19H31 27/03/2008

Le maire UMP sortant d'Asnières-sur-Seine n'a pas perdu de temps. Aussitôt sa défaite connue, dimanche 16 mars, Manuel Aeschlimann a organisé l'envoi à ses électeurs du rapport de la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France, assorti d'une brochure en papier glacé. En violation de la loi, mais surtout, aux frais du contribuable: au moins 40000 euros!


Vingt-cinq pages en papier glacé

L'ex-conseiller opinion de Nicolas Sarkozy a une étrange conception du débat public. Le lendemain de sa défaite aux municipales, face à une liste unifiée d'opposition, Manuel Aeschlimann a signé une dernière lettre aux électeurs. Une missive envoyée vendredi 21 mars à l'ensemble des adresses du fichier municipal, où il donne sa réponse au rapport de la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France, sous la forme d'une jolie brochure de vingt-cinq pages reliées, en papier glacé, où l'intéressé conclut qu'il a mis en place une "situation financière saine et innovante". Le tout -27500 exemplaires- aux frais des Asniérois.

La nouvelle équipe, qui a découvert la manoeuvre en allant relever son courrier, estime la dépense à... 40000 euros. Or, Manuel Aeschlimann est bien placé pour le savoir, la publication du rapport doit, normalement, se dérouler dans le cadre protocolaire du conseil municipal. C'est d'ailleurs l'argument qu'il invoquait, au début de la campagne électorale, pour en refuser la diffusion. Bravant l'interdit et la mauvaise volonté manifeste du député-maire UMP, Rue89 avait pris l'initiative de publier intégralement le rapport de la CRC d'Ile-de-France.

Une équipe fait le ménage avant l'arrivée des nouveaux

Ce n'est pas tout. Comme l'ont révélé nos amis de Bakchich, une équipe de gros bras a fait le ménage dans les archives municipales. Les riverains de l'Hôtel de ville ont remarqué une camionnette garée derrière le bâtiment et des hommes chargeant des cartons entiers de documents. Bakchich ajoute:

"L’opération 'Monsieur propre' ne se serait pas arrêtée aux portes de la mairie: selon un fonctionnaire, la broyeuse a chauffé toute la semaine!"

Il est vrai que les erreurs de gestion de l'équipe Aeschlimann réservent sans doute des surprises. Si l'on s'en tient à celles pointées par la CRC d'Ile-de-France, des opérations immobilières irrégulières pourraient abondamment alimenter la chronique judiciaire de ces prochains mois.

Enfin, Le Parisien dévoile que Manuel Aeschlimann a été entendu jeudi dernier par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Le député UMP des Hauts-de-Seine a notamment été interrogé dans le cadre de "l'utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées". La justice le soupçonne d'avoir financé le salaire de la nounou de ses enfants sur ses indemnités de député. "Délations calomnieuses", répond l'élu.


Le Parisien , 19 mars 2008

Asnières/Municipales

Les vainqueurs réclament un audit financier

SI LA nouvelle majorité tient ses promesses, les prochaines semaines risquent d'être remuantes à Asnières. Lors du premier conseil municipal, qui doit se tenir samedi, après la réunion d'installation et l'élection du maire et des adjoints, Sébastien Pietrasanta, le futur maire PS, compte aborder un sujet lourd.

« Ce sera certainement la semaine suivante (NDLR : la première semaine d'avril), précise-t-il. On examinera le rapport de la chambre régionale des comptes sur la ville. Et nous allons demander un audit des finances de la ville ! »

Ce rapport classé confidentiel a empoisonné la vie politique de la commune fin 2007. L'opposition, de gauche mais aussi celle de droite, réclamait à cors et à cris son examen public, en séance, alors que Manuel Aeschlimann le refusait. Sa chute face à la coalition Sébastien Pietrasanta (PS), Josiane Fischer (divers droite) et Christian Leblond (MoDem) aura eu raison du silence entourant ce dossier.

« On va faire des économies en frais d'avocats » La nouvelle équipe assure par ailleurs avoir demandé à la direction générale des services un état précis de toutes les affaires judiciaires en cours, toutes les procédures où la ville est partie prenante. Objectif affiché : en abandonner certaines. « Nous ne voulons pas judiciariser la vie politique. On va faire des économies en frais d'avocats », glisse Sébastien Pietrasanta. Une allusion à peine voilée aux 2,42 millions d'euros de frais d'avocat supportés par la ville entre 2000 et 2005 d'après la chambre régionale des comptes, soit cinq à huit fois plus que dans une ville de même importance. En revanche, le nouveau maire ne remet pas en question l'existence de la police municipale qui devrait être renforcée ou au moins maintenue en l'état, tout comme le dispositif de vidéosurveillance. « En revanche, la PM assurera davantage de missions d'îlotage, des rondes à pieds et à vélo. Nous voulons en faire une vraie police de proximité », résume le futur maire.

« Asnières va se normaliser »

Josiane Fischer, qui sera première adjointe chargée de l'urbanisme, détaille les grandes lignes du projet logement de la nouvelle majorité : « Nous ne toucherons pas aux zones pavillonnaires, martèle l'élue. Pas question de bâtir d'immenses tours. Nous construirons des logements sociaux dans de petites unités, tout en préservant chaque quartier et en développant les espaces verts. Aujourd'hui avec 2 m 2 par habitant, Asnières a le plus faible taux du département. »

La création « très rapide » de conseils de quartiers fait également partie des premières mesures prévues par les nouveaux élus. Enfin, les habitants auront trois fois plus d'occasions d'assister aux débats entre élus. Alors que seuls quatre conseils municipaux se tenaient chaque année sous l'ère Aeschlimann, la fréquence va passer à environ un par mois. « Comme ailleurs en somme, tranche Christian Leblond. Asnières va se normaliser. »

Olivier Bureau
Le Parisien , mercredi 19 mars 2008

article disponible sur www.leparisien.fr

Aeschlimann entendu dans trois affaires

L'ancien maire UMP d'Asnières (Hauts-de-Seine), Manuel Aeschlimann, a été entendu la semaine dernière par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) dans trois affaires différentes, a-t-il indiqué aujourd'hui à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Député des Hauts-de-Seine, proche de Nicolas Sarkozy, M. Aeschlimann a été entendu jeudi dernier, quatre jours après sa défaite aux municipales où il se présentait comme maire sortant.

Le député a notamment été entendu sur une affaire de listes électorales supposées triées par origine ethnique pour laquelle une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre en 2006.

M. Aeschlimann a aussi été entendu dans une affaire de favoritisme présumé portant sur la gestion déléguée de la restauration dans les écoles publiques de la ville.

Enfin, d'après Le Parisien, le député a été interrogé sur "l'utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées".

Source: AFP

L’ex-maire d’Asnières entendu par la PJ

QUATRE JOURS après les élections municipales, l’ancien maire d’Asnières, Manuel Aeschlimann, était convoqué par la police judiciaire parisienne. Pendant plusieurs heures jeudi dernier, cet ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, également député, a été entendu par la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE).

Des auditions qui s’inscrivent dans le cadre de trois enquêtes préliminaires distinctes ouvertes par le parquet de Nanterre. La première concerne l’utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées. Une deuxième enquête vise un marché de restauration collective passé avec Avenance. Les policiers doivent vérifier s’il n’y a pas eu favoritisme dans l’attribution de ce marché. Cette procédure a déjà valu une garde à vue de trente-six heures à Bernard Loth, l’ancien directeur général des services. Enfin, Manuel Aeschlimann a été interrogé sur les « fichiers ethniques », ces listings d’électeurs comportant les nom, prénoms, adresse, date et pays de naissance susceptibles d’avoir été exploités par le maire au mépris des règles imposées par la Cnil.

Par ailleurs, hier, le nouveau maire socialiste d’Asnières, Sébastien Pietrasanta, a indiqué qu’il allait saisir la chambre régionale des comptes et informer le procureur de la République de Nanterre dans une tout autre affaire. Sébastien Pietrasanta vient en effet de découvrir que son prédécesseur a fait diffuser la semaine dernière, et aux frais de la mairie, 27 500 exemplaires du rapport intégral de la cour régionale des comptes consacré à la gestion de la commune.Un rapport qu’il n’avait pas voulu rendre public avant les élections municipales. Et pour cause, il s’avère cinglant sur sa propre gestion entre 1999 et 2006. Mais dans son courrier, Manuel Aeschlimann accompagne le rapport de vingt-cinq pages de commentaires personnels pour arriver à la conclusion qu’il laisse « une situation financière saine et innovante ».

« C’est le dernier coup d’esbroufe d’un maire qui a perdu et qui jurait hier, la main sur le coeur, qu’il serait un opposant constructif, s’insurge Sébastien Pietrasanta. Cette initiative est scandaleuse et a coûté environ 40 000 Euros au budget municipal. » Manuel Aeschli

mann n’a pu être joint hier.

Marisa Faion et Valérie Mahaut
LE PARISIEN
Jeudi 27 mars 2008, édition nationale, page 15

Interview au JJD.fr le 18 mars 2008
Pietrasanta : "Ça a de la gueule"
Propos recueillis par Frédéric WARINGUEZ
leJDD.fr

L'homme qui a fait "tomber

" Manuel Aeschlimann à Asnières-sur-Seine la joue modeste. S'il savoure la victoire acquise dans un bastion de l'UMP, Sébastien Pietrasanta, qui s'est allié pour ce faire avec la candidate divers droite Josiane Fischer et le Modem Christian Leblond, est conscient de ses responsabilités. Pour ce socialiste de 30 ans, proche de Julien Dray, le plus dur commence.

Comment avez-vous vécu cette victoire inattendue à Asnières?
On savait que le système Aeschlimann était contesté. C'était jouable. On ne partait pas favoris mais pas battu d'avance. Quand j'ai eu l'investiture socialiste, j'avais dit que je n'y allais pas pour témoigner. Après le premier tour où le maire sortant a perdu dix points par rapport à 2001, la victoire n'était plus inattendue. Cela dit, je ne m'attendais pas à un tel effondrement de son électorat.

Comment l'expliquez-vous?
Cela fait neuf ans qu'il est en place et il n'a pas fait ses preuves. Il est contesté dans son propre camp pour sa gestion des finances de la ville mais aussi pour sa façon de faire

Quelles ont été vos premières impressions dimanche soir?
De la joie, beaucoup de fierté, de l'émotion. Et aussi peut-être un peu d'appréhension.

Après l'ère Aeschlimann, quelles seront les premières mesures que vous prendrez?
Ce qui est sûr, c'est que les choses vont changer. Samedi, ce sera le conseil municipal d'installation. La première mesure, symbolique, ce sera la diffusion en direct sur Internet de ce conseil municipal. Tous les conseils désormais seront retransmis. Par ailleurs, je souhaite que les élus d'opposition soient associés à la rédaction du règlement intérieur. Je veux que les droits de l'opposition soient renforcés. Nous allons rapidement lancer un audit sur les finances de la ville et mettre fin à des dépenses superflues. La priorité surtout, c'est de réinstaurer un climat apaisé à Asnières. Dès la semaine prochaine, je veux aussi faire le tour des quartiers, d'abord les quartiers nord, pour voir concrètement les travaux d'urgence, ce qui peut être fait très vite comme la réfection d'un terrain de sport...

"Etre le maire de tous, au contraire d'Aeschlimann"

Vous avez été élu en vous alliant à Josiane Fischer (divers droite) et Christian Leblond (Modem). Comment a été possible cette alliance très large?
D'abord, ce n'est pas un accord d'appareil conclu dans la nuit de dimanche à lundi. Cet accord était nourri depuis longtemps. C'est en premier lieu un accord programmatique puis un accord qui porte sur l'organisation et la gouvernance. Au premier tour, chacun a porté ses couleurs, ça a permis de voir notre poids dans l'électorat, mais nous avions déjà mené une action commune importante en novembre dernier pour réclamer un conseil municipal extraordinaire quand Manuel Aeschlimann refusait de publier le rapport de la chambre régionale des comptes sur les finances de la ville.

Les trois pôles de cette alliance sont-ils politiquement compatibles?
Il n'y a pas de points de friction majeurs entre nous. Dans toute majorité, il y a des discussions, des débats mais la gestion municipale, ce n'est pas idéologique. C'est d'abord du pragmatisme pour répondre aux questions concrètes des Asniérois. C'est une autre façon de faire de la politique après un maire particulier et un contexte rendu également particulier. Si je peux me permettre, cette alliance, ça a de la gueule! Mon ambition, c'est de rassembler les Asniérois, d'être le maire de tous, ce que n'a pas été Aeschlimann.

Quelle sera la future répartition des rôles au niveau des délégations?
D'abord une répartition en fonction des compétences de chacun. Un de nos engagements, c'est d'assurer une transparence totale dans l'attribution des logements sociaux et des places en crèche. Pour le logement, les finances, trois personnes issues des trois composantes de la majorité seront nommées.

Manuel Aeschlimann vous donne six mois avant de vous déchirer...
Ça me fait sourire. Sa propre majorité a été divisée avec des haines caractérisées, des gens limogés, des démissions...


"Je ne suis pas un méchant"


Il vous a présenté comme un gauchiste...
Là, ça me fait rire. Les gens qui me connaissent savent bien que ce n'est pas le cas. Sur ma liste du premier tour, il n'y avait même pas de communiste. Je crois qu'il a fait une erreur dans sa campagne entre les deux tours. Au lieu de faire son mea culpa, de dire qu'il avait compris le coup de semonce du premier tour, il a voulu durcir la campagne...

Il a annoncé qu'il allait déposer un recours susceptible de faire invalider l'élection...
Très honnêtement, je n'ai rien à me reprocher, je suis très tranquille. Il n'y a pas eu de fautes commises au cours de cette campagne. Et puis à la fin, il y avait quand même 1000 voix d'écart...

Certains fonctionnaires municipaux craignent une chasse aux sorcières...
Il n'y aura pas de chasse aux sorcières. Le cabinet du maire a remis sa démission, certains directeurs de service, engagés politiquement, partiront d'eux même. Il y aura une réorganisation des services mais c'est dans la logique des choses. J'ai besoin de travailler avec des gens en qui j'ai une totale confiance. Je n'ai mis et ne mettrai le couteau sous la gorge de personne. Au contraire, j'ai rassuré certaines personnes. Je n'ai pas l'esprit de revanche, je ne suis pas un méchant. Ce n'est pas dans ma nature.

Avec votre patronyme, certains voient en vous un Corse de plus ayant la mainmise sur une ville importante des Hauts-de-Seine?
Pas de chance, Pietrasanta, c'est italien d'origine! Je n'ai pas de lien avec le clan corse de l'UMP!



Libération
du 18 mars 2008

Sébastien Pietrasanta Asnières-sur-seine
30 ans, génération anti-Balladur

Avec l’élection à Asnières (Hauts-de-Seine) du socialiste Sébastien Pietrasanta, 30 ans, qui a fait mordre la poussière au très sarkozyste Manuel Aeschlimann, la génération des lycéens de 1993-1994 fait son entrée dans la cour des grands. «J’avais 15 ans à l’époque, se souvient le futur maire de cette ville de 80000 habitants, et nous étions descendus dans la rue contre le projet de CIP, le smic-jeunes que voulait instaurer Edouard Balladur.» Le jeune Asniérois rejoint les rangs de la FIDL (fédération indépendante et démocratique lycéenne), dont il est vice-président. Le bac en poche, il se lance dans des études d’histoire - qu’il enseigne aujourd’hui dans un lycée professionnel à Clichy -, milite un peu à l’Unef mais préfère s’investir dans la vie associative. «Nous avons lancé une Maison des potes, qui a employé jusqu’à quatre salariés, s’occupant de soutien scolaire et d’alphabétisation», raconte-t-il. Pour battre Manuel Aeschlimann, Sébastien Pietrasanta a réussi à fédérer les opposants en fusionnant au second tour la liste de gauche qu’il conduisait avec deux autres, l’une divers droite et l’autre Modem. Il deviendra samedi le plus jeune maire du département des Hauts-de-Seine.



Conseil Municipal samedi 22 mars 2008 à 10 h 00
Le prochain conseil municipal avec élection du maire et installation des adjoints aura lieu samedi à 10H en mairie.

Le conseil devrait être retransmis en direct sur le site internet de la ville. Un écran sera installé dans la salle des mariages.

20 minutes du 18 mars 2008

A Asnières, une alliance inédite a fait chuter Aeschlimann

A 30 ans, il est désormais le plus jeune maire des Hauts-de-Seine. En emportant Asnières avec 52 % des voix, le socialiste Sébastien Pietrasanta a surtout fait chuter un bastion de l'UMP, détenu par un proche de Nicolas Sarkozy, Manuel Aeschlimann. « La droite tenait la ville depuis 1958 ! », se plaisait à rappeler, hier, le futur maire. Pour parvenir à cet exploit, Pietrasanta aura réussi un joli tour en ralliant à ses côtés les têtes de liste MoDem et divers droite entre les deux tours. « Ce rassemblement avait été mûri en novembre dernier », confiait-il hier. Manuel Aeschlimann, pourtant féru d'études et d'enquêtes en tous genres, n'y croyait pas. « Un électeur divers droite ne votera pas PS », affirmait-il la semaine dernière. Raté.
dépêche AFP 16 mars 2008 : Sébastien Pietrasanta (PS), futur maire d'Asnières à 30 ans seulement.

Le socialiste Sébastien Pietrasanta, 30 ans, va devenir le plus jeune maire des Hauts-de-Seine, à Asnières, où il a fait tomber le sortant UMP Manuel Aeschlimann à la tête d'une coalition atypique regroupant le PS, le MoDem et des opposants de droite.

Proche de Julien Dray, il renvoie dans l'opposition un ami de Nicolas Sarkozy, qui était maire depuis 1999 mais dont la gestion était très contestée dans cette ville d'environ 80.000 habitants, depuis des décennies à droite.
Il l'a emporté avec 51,87% des suffrages exprimés, contre 48,13% pour son adversaire.

Pour parvenir à cette victoire, ce natif d'Asnières n'aura pas hésité à faire alliance entre les deux tours avec les candidats MoDem et divers-droite, qui deviendront ses adjoints.

Militant depuis son adolescence, au syndicat lycéen Fidl, à SOS Racisme et au PS, Sébastien Pietrasanta est professeur d'histoire-géographie dans un lycée professionnel de Clichy-la-Garenne, ville voisine d'Asnières.
Elu depuis 2004 au conseil régional d'Ile-de-France, il y dispose de deux commissions: "Démocratie régionale et jeunesse" et "Politique de la ville et sécurité".

Passionné par l'histoire des années 30 et la Seconde guerre mondiale, il est titulaire d'un doctorat en histoire contemporaine.



Le trio vainqueur des élections municipales, Sébastien Pietrasanta, Josiane Fischer et Christian Leblond, prend ses marques après la victoire.
«ON PREND nos marques et dès samedi on se met au travail. » Sébastien Pietrasanta, le vainqueur socialiste d'Asnières, et ses deux futurs adjoints, la divers droite Josiane Fischer et le MoDem Christian Leblond, le répètent à l'envi : leur alliance inédite peut et va tenir. Quelques heures plus tôt, Manuel Aeschlimann, le maire UMP défait, leur donnait six mois avant de se déchirer.

Hier peu avant 14 heures, solennel et ému, Sébastien Pietrasanta gravit les marches de l'imposant hôtel de ville pour rencontrer son ancien adversaire. Le tapis rouge prend des airs de festival cannois. Il salue le personnel, s'enferme vingt minutes avec son prédécesseur et embraye sur un entretien avec le directeur général des services.

La soirée de dimanche brille encore dans les yeux des vainqueurs : ses cris de joie, ses embrassades, ses centaines de partisans sous les ors de la mairie. « C'était fabuleux, tellement intense. On s'est pris pour les Rolling Stones », lance Josiane Fischer. Christian Leblond sort de la réserve qui le caractérise : « Nous n'avions plus les pieds qui touchaient terre... » « Et cela ne nous a pas déplu », jubile Sébastien Pietrasanta.

D'ici au conseil d'installation, samedi matin, le tombeur de Manuel Aeschlimann doit organiser son équipe, rencontrer les élus... Confirmant que maire d'Asnières est « un boulot à plein temps », Sébastien Pietrasanta a pris les devants. Prof d'histoire dans un lycée de Clichy, ce trentenaire a obtenu une mise en disponibilité immédiate. Le temps d'avaler un jus de fraise, la boisson qui lui « a porté chance », l'homme pressé a un dernier rendez-vous qu'il ne veut pas sécher. « J'ai un conseil de classe ce soir (hier). Pas question de le rater », précise-t-il.

Ambiance fin de règne

Un peu plus loin, la mairie est quasi silencieuse. Ambiance fin de règne. « Le ménage a commencé, glisse Josiane Fischer. J'ai vu des cartons sortir ! Après tout, c'est normal, on fait de la place. » Encore maire pour quelques jours, Manuel Aeschlimann affiche une sérénité crispée. « J'encaisse, lâche-t-il. J'ai passé la soirée à consoler les militants et les élus. On veillera à ce que le personnel communal soit bien traité... » En face, le trio victorieux l'assure, il y aura du changement, comme trois fois plus de conseils municipaux dans l'année, mais pas de chasse aux sorcières.

Olivier Bureau
Le Parisien.fr met en ligne une vidéo sur Asnières
Le Parisien.fr met en ligne ce 18 mars une vidéo sur Asnières. Asnières, l'ouverture à la mode socialiste commence.


 

RESULTAT DES ELECTIONS MUNICIPALES à ASNIERES SUR SEINE

Sébastien Pietrasanta 51.87 13524 Elu

Manuel Aeschlimann 48.13 12550 Battu

>>>>>voir les résultats par bureau (1er tour / 2eme tour)<<<<<

Asnières

Manuel Aeschlimann (UMP) battu par Sébastien Pietrasanta (PS)
Le Parisien | 16.03.2008 | 23h12

Le maire sortant UMP d'Asnières (Hauts-de-Seine), Manuel Aeschlimann, a été battu par le socialiste Sébastien Pietrasanta, à la tête d'une large coalition regroupant le PS, le MoDem et des opposants de droite, selon les résultats définitifs donnés par la préfecture.

Sébastien Pietrasanta, 30 ans, a recueilli 51,87% des suffrages exprimés, contre 48,13% pour M. Aeschlimann, un proche de Nicolas Sarkozy.

A Asnières, l'opposition s'unit dans un "arc républicain" contre M. Aeschlimann (UMP)
LE MONDE | 12.03.08 | 10h46 • Mis à jour le 12.03.08 | 11h38



À Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l'opposition au maire sortant Manuel Aeschlimann (UMP) pratique l'ouverture, version grand angle. La liste d'union constituée pour le second tour sera conduite par le socialiste Sébastien Pietrasanta, qui menait le 9mars la liste de gauche (PS, PCF, Verts, MDC, PRG). En deuxième position figurera Josiane Fischer, ex-tête d'une liste divers droite, juste devant Christian Leblond, qui défendait les couleurs du MoDem. Ce regroupement inédit totalise plus de 58 % des suffrages face au maire sortant dont le score (41 %) était en baisse de neuf points le 9mars, alors que le taux de participation était inférieur à 2001.


"L'attelage n'est pas aussi baroque qu'on pourrait le penser; à vrai dire, l'idée germait depuis notre pétition commune contre la non-publication par la mairie d'un rapport accablant de la chambre régionale des comptes consacré à la gestion municipale", assure M. Leblond. D'ailleurs, la photo du tract où les trois leaders du "grand rassemblement pour Asnières" se présentent côte à côte a été prise bien avant le premier tour.

ASSAINISSEMENT DES FINANCES

Dans cette ville plutôt bourgeoise de 85 000 habitants, l'opposition a constitué "un arc républicain" et adopté un programme qui prévoit l'assainissement des finances locales et l'augmentation des constructions de logements sociaux. M. Pietrasanta se félicite que l'opposition soit parvenue à "transcender les clivages" pour mettre en échec un homme "brillant mais qui incarne l'absence de débat et de respect".

"Les mauvaises manières du maire nous ont rapprochés et permis de nous apprécier", insiste Mme Fischer. Elle dénonce "le doublement de l'endettement de la ville, le bétonnage généralisé, le ciblage ethnique de la communication de la mairie" ainsi que "la parole de l'opposition confisquée" lors des réunions du conseil municipal (une par trimestre, soit le minimum légal).

En décembre2007, la vidéo du dernier conseil, filmé par Mme Fischer, a connu un gros succès sur Internet. On y voyait un élu de droite passé à l'opposition se saisir d'un mégaphone puis faire hurler une sirène. Il y a quelques jours, M. Pietrasanta a porté plainte pour le vol de sa puce de téléphone portable après une altercation avec un militant UMP qui l'accusait de le photographier avec son mobile.

Proche de Nicolas Sarkozy et Patrick Balkany – Asnières est voisine de Neuilly et de Levallois-Perret –, Manuel Aeschlimann, maire depuis 1999, s'en prend à "une alliance bizarroïde, un conglomérat de gens qui se détestent et n'ont rien d'autre en commun que de [lui] faire un sort".

Le député des Hauts-de-Seine prédit "une déperdition des voix de l'opposition, dont l'électorat sera forcément dérouté par cette liste très marquée à gauche". "M. Pietrasanta est un idéologue et ses deux colistiers sont des anciens adjoints que je n'ai pas voulu conserver en 2001, pour cause de manque de résultats et de loyauté", lâche M. Aeschlimann.

Le maire sortant veut bien envisager d'accélérer le rythme des conseils municipaux "mais à condition que l'opposition se comporte enfin correctement". Même si majorité et opposition permutent, les conseils municipaux promettent d'être encore agités à Asnières.

Jean-Michel Normand

Dérapage de la campagne électorale à Asnières
( un de plus ! ) lire la correspondance d'un Asniérois en colère :


Un citoyen empêché de rentrer dans une réunion publique du maire !

Qu'est-ce qui peut pousser le service de sécurité de l'équipe municipale à refuser l'entrée à une réunion publique à un honnête citoyen d'Asnières?

De surcroit dans une école de la République (encore laïque, mais pour combien de temps ?).
La salle était elle donc déjà pleine de supporters, adeptes de la désinformation?
Que nenni ! Certes le communautarisme déployé par la mairie fait des miracles mais il a des limites !
On annonce à ce citoyen qu'il est sur « la liste », la liste des indésirables, des dangereux, des parias. Et pour ce motif, on l'empêche par la force de rentrer dans une réunion publique du maire!!

Qu'a donc fait ce citoyen, sinon être présent dans le microcosme politique asniérois?
A-t-il été condamné pour diffamation, détournement,ou bien est-il mis en examen dans de sombres affaires de pleins excessifs d'essence ?
Non, ce citoyen est un bon père de famille au sens du Code Civil.
Ce citoyen respectueux des principes Républicains, n'est même pas connu des services de police, quoique les RG doivent bien avoir une petite fiche.
Mais alors pourquoi chercher des noises à J.F?
L'explication la voilà : cet Asniérois a un gros défaut,...il s'intéresse à ce qui se passe dans sa ville, et surtout,... il résiste à la propagande de l'équipe municipale en place.
Eh oui ! A Asnières-sur-Seine tout le monde ne tombe pas sous le charme de la désinformation municipale, dont le dernier exploit en date va jusqu'à trafiquer un article de Capital.
Comme le dit un autre commentateur de la vie municipale : « plus c'est gros, mieux çà passe ! ».
N'en déplaise à l'équipe municipale la liberté d'aller et venir est un principe à valeur constitutionnelle affirmé dans l'article 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Or la Constitution reste encore applicable en France, malgré les gesticulations du mari de Carla et de son fan club, l'UMP.
Il est donc interdit d'interdire l'accès à une réunion publique dans un lieu public.

ACCIDENT
Asnières: un homme tué par un autobus
mardi 26 février 2008, 10h11 | AFP

Un homme d'une quarantaine d'années est décédé mardi matin après avoir été renversé par un autobus de la RATP à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Selon ces sources, le piéton se trouvait «probablement» sur un passage piéton quand il a été heurté par le véhicule, qui l'a touché au niveau du bassin.

Le conducteur du bus n'était pas sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants, ont révélé les premières analyses.

L'accident a eu lieu vers 5h00 au niveau du boulevard Voltaire


Au moment où - en pleine campagne électorale - le maire sortant Manuel AESCHLIMANN (UMP)
nous bobarde ( sans rire ) encore et toujours dans ses tracts sur "une baisse continue de l'insécurité dans tous les quartiers" ( sic ! )....
les faits sont là pourtant pour infirmer ces propos autant vantards qu'invraisemblables.
En effet, le bilan de mandat en ce qui concerne notamment l'(in)sécurité dans la ville est accablant
et devrait porter notre édile en campagne à un peu plus de retenue ...


Hauts de Seine
VIOLENCE SCOLAIRE.
Une surveillante agressée par un collégien à Asnières
Marisa Faion avec V.M.
vendredi 08 février 2008 | Le Parisien

(LP/F.D.)

Hier, au collège André-Malraux à Asnières, un élève de 16 ans a frappé une surveillante qui tentait de l'empêcher de sortir.

UN ÉLÈVE en garde à vue, une plainte pour coups et blessures et un collège en grève... Tel est le bilan de la journée d'hier au collège André-Malraux d'Asnières.

La violence est montée d'un cran en fin de matinée.

Un collégien, âgé de 16 ans, a agressé une assistance d'éducation qui surveillait une classe en l'absence d'un professeur. L'élève, agité, s'ennuyait visiblement lors de cette permanence. Il a voulu sortir de la classe sans autorisation pour aller voir un responsable de l'établissement. Une initiative à laquelle la surveillante, Emilie, 26 ans, a tenté de s'opposer. Le résultat ne s'est pas fait attendre : la jeune femme a reçu une volée de coups et de gifles en pleine figure.

Rien ne semblait calmer l'agresseur, pas même l'intervention d'un autre élève de la classe qui a essayé de s'interposer pour mettre fin à l'altercation. Un acte généreux visiblement mal accepté par certains de ses camarades qui l'ont à leur tour molesté. Alerté, le principal a dû demander l'intervention des forces de police pour mettre un terme à cet incident grave qui a failli se terminer en bagarre générale, selon certains témoins.

Les enseignants en grève

Si l'agression n'a pas entraîné de blessures sérieuses impliquant un arrêt de travail de la victime, elle a, en revanche, provoqué une vive émotion dans l'établissement. L'ensemble des enseignants et personnels a immédiatement décidé de se mettre en grève hier après-midi pour protester contre cet acte intolérable. « Nous dénonçons la violence de plus en plus banalisée dans beaucoup d'établissements, souligne Laurent Desanti, représentant du syndicat enseignant Snes 92. On déplore que les avertissements et les mesures éducatives restent lettre morte et que les sanctions soient appliquées avec retard. On tient à exprimer notre solidarité envers notre collègue agressée et envers l'équipe enseignante qui a exercé son droit de retrait, cessant toute activité. » Apparemment, le collégien, qui faisait l'objet d'un suivi socio-éducatif, n'en était pas à sa première agression. Il semblerait que cette même assistante d'éducation ait déjà été victime d'actes de violence de sa part la semaine dernière. L'affaire devait se régler prochainement par un conseil de discipline pour « violences aggravées ».

Suite aux événements d'hier, la surveillante a déposé plainte pour coups et blessures. Quant à l'adolescent violent, il a été placé en garde à vue au commissariat d'Asnières. Une garde à vue qui devait se prolonger dans la nuit. Il devrait être déféré au parquet ce matin, avant d'être présenté à un juge pour enfants.

http://www.leparisien.fr/home/maville/hautsdeseine/articles.htm
?articleid=296038862

 

lu sur http://www.bakchich.info/article2502.html#forum21403

vendredi 1er février 2008

POLITIQUE >> SARKOLAND
Bonnes feuilles

Les Hauts-de-Seine (le « 9-2 »), c’est le fief de Sarkozy et le royaume de ses fidèles. Dans un livre, « 9-2, le clan du président » (Fayard, sortie le 6 février), dont Bakchich publie des extraits exclusifs, les journalistes Hélène Constanty et Pierre-Yves Lautrou nous plongent dans les dessous de ce département « bling-bling », où se mêlent l’argent, le clientélisme, les scandales et les guérillas politiques en tous genres. Cela vaut le détour

Mitterrand avait la Nièvre, Chirac la Corrèze. Nicolas Sarkozy, lui aussi, a son territoire : les Hauts-de-Seine. Sans son ancrage dans ce département francilien, le plus riche de France, l’actuel Président de la République n’aurait jamais été propulsé sur la scène politique.
C’est sa matrice, son tremplin, son laboratoire. C’est là qu’il a fourbi ses premières armes, lancé le premier assaut sur une mairie à 28 ans, été élu député à 34 ans, sculpté son image d’homme d’action lors de la prise d’otages de la maternelle de Neuilly. C’est là où siègent ses amis patrons du CAC 40, où règnent ses fidèles les plus proches, du couple Balkany à Levallois-Perret à Patrick Devedjian, qui lui a succédé en juin dernier à la présidence du conseil général.

Le 9-2, c’est le royaume de son clan, mélange de fric, de clientélisme, d’affaires judiciaires et de querelles intestines. Il fallait un peu d’inconscience à deux journalistes, Hélène Constanty et Pierre-Yves Lautrou, pour enquêter dans les coulisses de ce département, réputé terrain miné. Dans leur livre, « 9-2, le clan du président » (Fayard, sortie le 6 février), ils racontent une histoire politique chaotique, dressent des portraits au scalpel des hommes du président et dévoilent de nombreux épisodes méconnus du sarkozisme local, d’Antony à Villeneuve-la-Garenne, d’Issy-les-Moulineaux à Asnières-sur-Seine. C’est cocasse, instructif, parfois accablant. Morceaux choisis. Aujourd’hui, un petit tour par le conseil général…


Voitures de fonction© Morvandiau

 

Un département riche ? Il ne faut plus le dire

Le conseil général des Hauts-de-Seine, fief des sarkozistes, fait partie de l’héritage du système Pasqua. L’ancien ministre de l’intérieur, patron de la fédération départementale du RPR de 1973 à 1999, a été le véritable parrain politique du département depuis le milieu des années 70, aux côtés de son compère corse Paul Graziani. Elu président de l’assemblée départementale en 1988, Pasqua y a imprimé sa marque, jusqu’à la reprise de son fauteuil par Nicolas Sarkozy en 2004, puis Patrick Devedjian en juin 2007. La gestion Pasqua, ce fut un style. Assez onéreux. Mais qu’importe, puisque le département est bling-bling.

« Le 9-2 est plein aux as. Depuis plus de vingt ans, il fait même figure de « département-le-plus-riche-de-France ». C’est Paul Graziani, son président dans les années 1980, qui osa, le premier, comparer son PIB avec celui de la Grèce. Une réputation qui agace beaucoup son nouveau président.

Le jour de son élection, le 1er juin 2007, Patrick Devedjian a ajouté une précision dans son discours inaugural : « le département le plus riche de France… après Paris ». Plus question de rabâcher ce cliché avec lui ! « Dans un pays où la richesse est mal vue, c’est une erreur de communiquer sur ce sujet, analyse-t-il. D’abord cela provoque l’envie, ensuite cela entraîne le laxisme dans la gestion et des réclamations incessantes, et enfin, cela laisse entendre qu’il peut y avoir de la gabegie. Tout ça n’est pas très bon ! »

Aujourd’hui, les services du département assurent être incapables de calculer le PIB du 92. « Cela ne veut rien dire » affirme Jean-Claude Caron, vice-président du conseil général en charge du budget et des finances. L’Insee, lui, y parvient et chiffrait officiellement, en 2000, le PIB des Hauts-de-seine à 90 milliards d’euros, soit autant que celui du Maroc !

Les chiffres, pour peu que l’on s’y plonge, sont pourtant éloquents. Le budget 2007 du conseil général , avec 1,6 milliard d’euros, est l’un des plus élevés de tous les départements français après celui de Paris (6,8 milliards d’euros)(…)

La principale recette du département reste la taxe professionnelle, versée par les sociétés. On comprend mieux pourquoi les hiérarques du conseil général, de Sarkozy à Devedjian, se montrent si empressé de relancer le quartier d’affaires de la Défense : les entreprises versent plus de 260 millions d’euros par an. Bref, l’argent coule à flots (…)

Logements, voitures, télés, primes et cadeaux
Forcément, pareille valse des millions a pu faire tourner la tête des élus. La gestion de Charles Pasqua, en particulier, a beaucoup intéressé la chambre régionale des comptes. Dans son rapport de 2001, celle-ci a longuement souligné les coupables relâchements intervenus entre 1993 et 1999 : explosion de la dette (+ 441% !), distribution trop généreuse de voitures et de logements de fonction (130 heureux bénéficiaires), attribution de primes et de compléments de rémunération mal justifiés, etc.

Pointilleux, les magistrats ont même gratté jusqu’aux abonnements à Canal + et à la télévision câblée : « Un important complément de rémunération, que le département a attribué en dehors e la réglementation et de la jurisprudence » ont-ils sèchement conclu. Elus et fonctionnaires du conseil général le reconnaissent sans peine : le règne de « Monsieur Charles » fut une belle époque (…)

« Monsieur Charles » ne mégotait pas non plus lorsqu’il s’agissait de recevoir. Pour son ultime cérémonie de vœux, en janvier 2004, il a fait voter un budget de 320 000 euros. Un seul élu, le Vert Vincent Gazeilles, a voté contre : « D’accord pour faire la fête, mais restons raisonnables ! »

L’exploration des délibérations de l’assemblée départementale révèle d’autres dépenses croquignolesques… Ainsi le conseil général a-t-il financé, en 1991, l’achat de 28 voitures de collection dans le cadre du misée de l’Automobile situé à la Défense. Dix ans plus tard, ledit musée a fermé et le département a payé pendant trois années plus de 30 000 euros par an pour le gardiennage des autos… En 2004, à peine élu président du 9-2, Sarkozy s’est empressé de vendre ces belles mécaniques. Rupture, quand tu nous tiens !


Mais ce pape de transition n’a pas supprimé toutes les gâteries, comme les petits cadeaux de fin d’année aux élus. « Une tradition » dit-on aujourd’hui. Une tradition généreuse : une machine à expresso en 2001, un appareil photo numérique en 2002, une paire de téléphones sans fil en 2003, un stylo Montblanc gravé à leurs initiales en 2004… Les conseillers généraux ont droit à un vrai Noël de la part de leurs contribuables !

Après la parution d’un article dénonciateur dans Capital, le sapin de 2005 fut vide de tout paquet. Mais les bonnes vieilles habitudes ont repris dès 2006 avec, cette fois, des boutons de manchette Lanvin. Vincent Gazeilles, l’élu Vert incorruptible, toujours aussi solitaire, a donné tous ses cadeaux à des associations. Il faut dire que cet ingénieur informatique est un pur, qui ne se déplace qu’en vélo, même sous la pluie battante. Pas du genre à signer les pétitions anti-OGM avec un stylo Montblanc. »


©Fayard, 2008

Demain, dans Bakchich, la suite de cette enquête sur le « 9-2 », les coulisses du département bling-bling.


article disponible sur http://www.lefigaro.fr/impots/2007/12/04/05003-20071204ARTFIG00625-les-taxes-foncieres-atteignent-des-sommets-.php

Les taxes foncières atteignent des sommets

G. Gombert (avec AFP)
04/12/2007 | Mise à jour : 18:38 |
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Surfant sur la thématique du pouvoir d’achat, l’UNPI demande une nouvelle indexation des taxes foncières.
Très chères taxes foncières. En cinq ans, cet impôt a augmenté de 37%, selon l’Union nationale de la propriété immobilière, lors de la présentation de son deuxième observatoire des taxes foncières. Les recettes de la taxe sont ainsi passées de 18.6 milliards d’euros en 2001, à 25.5 milliards d’euros en 2006 sur l’ensemble du territoire français. Parmi les régions où les taux ont les plus progressé : la région PACA (+59.46%), l’Auvergne (+62.72%) et le Languedoc-Rousillon (+80.77%). En tête du palmarès des communes où la fiscalité a explosé : Nanterre (+11.40%), Versailles (+10.28%) et Asnières-sur-Seine (+18.25%). La «fiscalité nationale et locale, continue de progresser et parallèlement, l’Etat limite nos recettes», a estimé le président de l’UNPI, Jean Perrin, les taxes foncières étant notamment payées par les propriétaires.


Indexer ses taxes sur le coût de la vie

Revenant sur les déclarations du président de la République, Nicolas Sarkozy, pour une indexation des loyers sur le coût de la vie, Jean Perrin a estimé «que nous sommes prêts à respecter un engagement de modération des loyers, mais il ne faut pas que, de l’autre côté, on augmente les impôts.» L’UNPI a aussi mis en parallèle l’évolution des taxes foncières à celle du prix de la baguette (+17%), des loyers (+16.27%), des taxes d’habitation (+33%) et de l’indice des prix à la consommation (+9.10%). «Il y a 22 millions de personnes qui payent des taxes foncières, a expliqué Jean Perrin. Si on avait voulu faire quelque chose pour le pouvoir d’achat des Français, il aurait mieux fallu agir pour maîtriser les taxes foncières.» Conclusion de l’UNPI : afin d’en limiter les hausses, le gouvernement doit indexer les taxes foncières sur le coût de la vie.

http://www.marianne2.fr/A-Asnieres,-un-elu-UMP-commissionne-par-Sarkozy-en-2004-_a83459.html


A Asnières, un élu UMP commissionné par Sarkozy en 2004 ?

Marianne2 présente les meilleurs articles d'un numéro Ecole de Marianne réalisé par les étudiants de l'Institut pratique de journalisme. Aujourd'hui, les étranges transactions immobilières d'un adjoint au maire d'Asnières proche de Nicolas Sarkozy.

Entre deux villas, avenue Flachat, les quatre étages de l'Hôtel des finances. Le bâtiment domine ce paisible quartier résidentiel d'Asnières (Hauts-de-Seine). Il renferme un scandale prêt à éclabousser la mairie, et en particulier, l'adjoint à l'urbanisme, Antoine Bary, fils de Louis-Charles Bary, le successeur de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly. Il y a quelques semaines, selon plusieurs sources, une enquête préliminaire à son encontre a été confiée à la BRDE (Brigade de répression de la délinquance économique). D'autant plus que l'affaire de l'immeuble de la rue Flachat n'est pas la seule sur l'ardoise d'Antoine Bary.

Tout commence par un rapport de la Chambre régionale de la Cour des comptes. L'institution se penche sur la gestion de la mairie d'Asnières et conclut ses travaux fin octobre 2007. A l'équipe de l'Hôtel de ville de les rendre publiques lors du conseil municipal suivant. Particularité d'Asnières, Manuel Aeschlimann, le maire UMP, n'organise qu'un conseil par trimestre – le minimum légal – et le prochain se tient le 13 décembre. Or, une loi stipule que trois mois avant le mois d'une élection municipale, la mairie doit attendre le lendemain du scrutin pour révéler la teneur d'un tel rapport. A partir du 1ier décembre, celui d'Asnières peut être gardé secret. « Dès que nous avons appris qu'Aeschlimann l'avait en main, nous avons réclamé un conseil municipal extraordinaire », souligne Sébastien Pietrasanta, conseiller municipal PS. Mais le maire refuse de l'organiser. Et il a de bonnes raisons.

Le rapport est assassin pour lui et son équipe. La chambre pointe des frais de consommation de carburants exhorbitants, des honoraires versés à des sociétés privées anormalement élevés, et des ventes qui profitent à certains membres de la majorité. C'est le cas d'Antoine Bary. En charge de l'urbanisme pour la ville, il est par ailleurs cadre dirigeant d'Atisreal, une société de commercialisation immobilière, filiale de BNP-Paribas.

« On n'est pas à Moscou »

Début 2004, l'immeuble du 51, rue Flachat, ancien siège de l'entreprise asnièroise Dragoco, est à vendre. Le groupe Partouche est intéressé et propose 2,7 millions d'euros. La mairie engage discrètement un droit de préemption. Il est signé par l'adjoint, mais sans motivation. Première anomalie : toute préemption doit être justifiée par un projet. « L'opposition proposait pourtant de consacrer ce bâtiment à une nouvelle école, se souvient le conseiller municipal Serge Danlos. Mais Bary refuse de l'envisager et place sa femme à la tête de l'association des parents d'élèves du quartier pour que les principaux intéressés enterrent bien l'idée (à l'époque la construction d'une nouvelle école est à l'étude, NDLR). » En conseil municipal, Antoine Bary justifie son choix : l'immeuble de la rue Flachat « est une affaire privée. Or, nous sommes dans un pays de droit privé (…), on n'est pas à Moscou … ». Officiellement, pas question de préempter, mais en coulisses, l'adjoint s'active pour faire capoter la vente. Bary a d'autres projets pour le bâtiment. Le propriétaire, après intervention des services municipaux, décline la proposition du groupe Partouche.

Quelques mois plus tard, surprise, il le vend au ministère des Finances, dirigé à l'époque par un certain Nicolas Sarkozy, pour 2,55 millions d'euros – moins que la proposition du premier acquéreur. Rien d'illégal en soit, si ce n'est le fait troublant que lors de cette vente, la société d'Antoine Bary empoche 121 992 euros de commission. Si la transaction avec Partouche, la première, s'était concrétisée, c'était une société concurrente à celle de l'adjoint qui remportait la comission. Bary utilise sa fonction municipale pour faire capoter une vente, et pour permettre à une suivante d'offrir à sa société une belle enveloppe.
Ce n'est pas le seul soupçon de conflit d'intérêts que pointe la Cour des comptes. Atisreal a aussi bénéficié de la vente de logements et de bureaux, autorisée par la ville, sur une zone dite « la ZAC Bords de Seine ».

Bary family

Silence radio à l'hôtel de ville. La mairie refuse de commenter des informations contenues dans un rapport qui n'est, officiellement, pas encore public. Et Antoine Bary n'a pas donné suite aux demandes d'interview de Marianne.
« Bary n'a rien fait de son propre chef, Aeschlimann en a forcément eu connaissance », est convaincue Josiane Fischer, candidate divers droite aux municipales et membre d'Anticor, une association de lutte contre la corruption. Le maire se serait bien passé de cette affaire supplémentaire. Il est déjà mis en examen pour favoritisme dans l'attribution d'un marché public, aux côtés de Fabienne Van Aal. Cette directrice de la communication de la ville, réputée très proche d'Aeschlimann – elle est aussi son chef de cabinet – se trouve être la soeur d'Antoine Bary. Les familles des Hauts-de-Seine ne sont pas toutes fréquentables.


Lundi 04 Février 2008 - 00:03
Nicolas Barriquand

mardi 05 Février 2008 - publié sur le site très électoraliste du candidat PS aux élections municipales à Asnières ....

Confusion des genres à la mairie: B. Loth, mandataire financier du Maire
On vient d'apprendre que le mandataire financier de la campagne de Manuel Aeschlimann, maire sortant, est Bernard Loth, l'actuel Directeur Général des Services de la mairie d'Asnières.

Je m'étonne de ce mélange des genres qui ne respecte en rien le devoir de réserve imposé aux fonctionnaires municipaux dans le cadre de l''excercice de leurs fonctions. Le 1er fonctionnaire de la ville soutient donc politiquement le candidat-employeur, Manuel Aeschlimann. Une fois de plus, une grave confusion des genres a lieu en mairie.

Faut-il par ailleurs rappeler que Bernard Loth a été mis en garde à vue durant 36H au mois de novembre dernier et que son bureau en mairie et son domicile ont été perquisitionnés dans le cadre d'une enquête sur l'attribution d'un marché avec Avenance sur les cantines scolaires ?

Les Asniérois savent-ils le nom du mandataire financier de M. Aeschlimann ?...


Notre commentaire :
oui entièrement d'accord mais il nous faut faire un petit retour en arrière . Que dire du double langage actuel en période électorale des socialos- hypocrites qui n'ont pas dénoncé en temps opportun la passation de ce marché litigieux en commission d'appel d'offres ? Seul Hubert MASSOL, en tant que conseiller municipal, a déféré cette délibération du conseil municipal devant le tribunal administratif de Versailles pour excès de pouvoir. En somme, comme d'habitude , le candidat de la gauche enbourgeoisée parle mais n'agit pas sur le fond des dossiers...

lu sur http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/societe/20083/asnieres-un-homme-se-suicide-au-commissariat_87046.html

Société 17/01/2008 - 15:32

Asnières: Un homme se suicide au commissariat

Un médecin de 60 ans s'est suicidé par balle dans les locaux de la police d'Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. L'homme, mis en cause dans une affaire de viol, allait être interrogé par un officier de police judiciaire. Il a demandé à se rendre aux toilettes auparavant, où il s'est tiré une balle dans le coeur.

Notre commentaire :


LA SITUATION PREELECTORALE A ASNIERES, ENCORE UN EXEMPLE DE PETITE MANIPULATION MEDIATIQUE
Comme souvent avec une certaine "grosse presse" la réalité sur le mode de gestion de notre ville et ses dérives ne sort que de manière caricaturale, tronquée pour ne pas dire carrément orientée au gré des influences et intérêts des protagonistes : le dernier exemple en date en est fournit par un article du journal "Le Monde" ( disponible sur www.lemonde.fr et reproduit ci-dessous ), qui ne mentionne même pas déontologiquement les noms des élus à l'origine - lors du dernier conseil municipal de la mandature, le 13 décembre 2007 -, de cette véritable scène anthologique avec le mégaphone, ni même le nom de ceux , qui, surtout et plus sérieusement dés novembre 2007, sont à l'origine de l'information des citoyens sur l'existence et le contenu - révélé par la suite par "Le Parisien"- du désormais fameux rapport de la chambre régionale des comptes (cf. notre campagne d'information : " un rapport qui embarrasse le maire" - tract téléchargeable sur ce site - et nos courriers au préfet des Hauts-de-Seine, au président de la chambre régionale des comptes et au député-maire du 08/11/07 ).
A l'heure actuelle, il nous revient que ce document émanant d'une juridiction financière et qui effraie tant le maire UMP Manuel AESCHLIMANN, fait l'objet d'une diffusion à la fois massive et clandestine dans la ville...
Comme souvent, en début de campagne élctorale, un certaine presse préfère la mousse et la manipulation à défaut d'évoquer les dossiers de fond et les dessous des cartes. Aux Asniérois de ne pas être dupes des faux-semblants médiatiques et candidatures de parasitage suscitées artificiellement pour le plus grand profit in fine, inconsciemment ou non, du "système AESCHLIMANN" et ses dérives illicites que nous combattons.


La vidéo d'un conseil municipal qui dégénère fait sensation sur le Web

LE MONDE | 15.01.08 | 15h29 • Mis à jour le 15.01.08 | 16h33

Il se passe de drôles de choses lors des séances du conseil municipal d'Asnières (Hauts-de-Seine). Certains élus se voient en effet dans l'obligation d'utiliser des mégaphones pour se faire entendre ! Oui, des mégaphones, comme lors des manifestations. Si cela ne donnait pas une piètre image de la vie démocratique locale, on pourrait presque trouver la scène cocasse.

Des extraits vidéo du dernier conseil avant les élections de mars, réuni le 13 décembre 2007, circulent en tout cas sur Internet. Et y rencontrent un joli succès. En "une" de la page d'accueil du site d'échange de vidéo Dailymotion, la semaine dernière, le conseil municipal d'Asnières a été visionné à 77 000 reprises. Et ce n'est pas tout : le clip concocté par le site d'information Rue 89 a été vu par plus de 35 000 internautes.

Sur le site de journalisme citoyen Agoravox, l'article consacré aux bruyants débats municipaux et les images associées ont rassemblé plus de 45 000 lecteurs.

On a encore pu voir la vidéo sur Yahoo Actu ! et sur de nombreux blogs. En particulier sur les blogs citoyens qui tiennent la chronique de la vie politique locale, comme asnierois.org, par exemple.

REPROCHES

Un mégaphone dans la salle du conseil : c'est le seul et ultime recours pour l'opposition qui accuse le maire UMP, Manuel Aeschlimann, de lui couper le micro, et de ne lui laisser de manière générale que très peu de moyens d'expression.

"Au-delà du conseil municipal, on assiste à une dégradation du fonctionnement démocratique dans notre ville", témoigne ainsi Josiane Fischer, ancienne élue municipale RPR et conseillère régionales d'Ile-de-France de 1998 à 2004. C'est elle qui a filmé le conseil municipal du 13 décembre 2007 et qui a mis en ligne les principaux extraits sur Dailymotion.

Mme Fischer filme le conseil depuis deux ans, et ces images explique-t-elle, ne sont malheureusement pas exceptionnelles. Censure des tribunes dans le journal municipal, conseil réuni a minima une fois par trimestre seulement, votes groupés... Les reproches ne manquent pas, qui visent M. Aeschlimann et son équipe.

Mais à Asnières, la tension a monté d'un cran, récemment, avec la divulgation d'un rapport de la Chambre régionale des comptes qui épingle sévèrement la gestion de la ville, l'endettement, les frais judiciaires, le budget communication... En mars, Mme Fischer se présentera contre l'équipe en place, à la tête d'une liste "divers droite" qui pourrait rassembler bien au-delà des clivages politiques habituels.


Pour visionner la vidéo litigieuse, nombreux liens sur "You tube" ou "dailymotion" :
http://video.google.fr/videoplay?docid=-8979478684075518491&q=asnieres+conseil+municipal&tot
al=9&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=2

 

Sur fond de spéculation immobilière :ZAC dite des Bords-de-Seine « Un terrain qui vaut de l'or »


ASNIERES.
Un poste sur deux menacé chez Citroën Claire Guédon
mardi 15 janvier 2008 | Le Parisien

La direction de PSA devrait annoncer ce matin la suppression de 60 postes dans son usine. Les syndicats craignent, à terme, une fermeture du site.

IL Y A HUIT ans, ils étaient plus de 500. Aujourd'hui, l'usine Citroën d'Asnières-sur-Seine ne compte plus que 102 salariés, dont la moyenne d'âge est de 50 ans. Plus pour longtemps.Ce matin, il y a toutes les chances pour que soit confirmée la suppression d'une soixantaine de postes sur ce site, au cours de la réunion extraordinaire du comité central d'entreprise (CCE) du groupe PSA. Le constructeur automobile profitera de cette rencontre formelle et déterminante pour détailler son plan global de réduction du personnel sur toute la France.

« Envisager 60 suppressions revient à annoncer la mort d'Asnières. C'est l'une des dernières installations historiques de PSA, s'alarme Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT. On va tout faire pour s'opposer à une fermeture même si l'on sait que la lutte sera très difficile. » L'usine est spécialisée dans les véhicules hydropneumatiques, concept en son temps novateur qui a fait la réputation internationale de Citroën, notamment à travers la célèbre DS. « Asnières est le berceau de cette technologie et a été pendant plusieurs décennies un cas unique dans l'industrie mondiale de très haute précision. Ses salariés ont la compétence et le savoir-faire qu'il faut maintenir et même développer », souligne Alain Villeléger. Ce représentant CGT travaille sur ce site des Hauts-de-Seine depuis trente-cinq ans.

Mais le constructeur automobile semble vouloir abandonner cette technologie. Actuellement, les C5 et C6 sont équipées de ces suspensions hydropneumatiques, suspensions dont une partie est encore fabriquée à Asnières. L'usine est d'ailleurs probablement l'une des plus petites unités de PSA, sinon la plus petite.

« Un terrain qui vaut de l'or »

Contactée hier, la direction du groupe n'a pas souhaité faire de commentaire, se retranchant derrière la tenue ce matin du comité central d'entreprise. « On ne peut pas dévoiler avant la réunion le détail du plan de réduction d'effectifs qui concerne un millier d'ouvriers spécialisés, se contente-t-on de préciser. La mesure qui a débuté l'an passé est basée sur le volontariat, avec des aides financières à la clé. Personne n'est allé à l'ANPE. » En dehors d'Asnières, quatre autres sites sont concernés : Aulnay, Mulhouse, Rennes et Metz.

La CGT redoute que ces 60 suppressions de postes soient une façon pour PSA de se séparer des installations d'Asnières, qui feraient environ 7 ha : « Une vente représenterait une opération immobilière fantastique sur la Seine. C'est un terrain qui vaut de l'or », n'hésite pas à résumer Jean-Pierre Mercier. Le quartier, ancien secteur industriel, est en effet en pleine restructuration, avec les travaux engagés dans la ZAC dite des Bords-de-Seine, mélangeant logements, bureaux, commerces et espaces verts.

article disponible sur www.parisien.fr


Asnières
Le maire obtient une confrontation

Affaire du festival folklorique

LA VIEILLE AFFAIRE dite du « festival folklorique » n'a pas encore connu son épilogue. Mis en examen depuis juin 2006 pour complicité de favoritisme dans le cadre de l'attribution d'un marché public il y a dix ans, Manuel Aeschlimann, le maire UMP d'Asnières, a obtenu, le 21 décembre dernier, d'être confronté à l'un des personnages clés du dossier. Il s'agit de Dominique Carbonnier, le gérant de la société CDA Production, organisateur de la manifestation culturelle, qui a lui-même été placé en examen en juin 2007.

« Pour le moment, la confrontation n'a pas eu lieu. Elle doit se faire ces prochains mois », explique M e Olivier Metzner, l'avocat actuel de Manuel Aeschlimann, connu pour son art de la procédure. C'est la chambre d'instruction de la cour d'appel de Versailles qui a accédé à la demande du conseil de Manuel Aeschlimann. Le juge Pallain, en charge du dossier, avait en effet refusé cette confrontation fin juillet 2007, estimant que les nouvelles questions soulevées par l'élu UMP avaient été largement abordées. « Au terme d'une instruction, le mis en examen a le droit de demander aux juges de faire des actes nécessaires à la manifestation de la vérité. La confrontation est un droit fondamental », précise de son côté M e Olivier Schnerb, qui était l'avocat de Manuel Aeschlimann au début de cette affaire. « Jusqu'à présent, dans ce dossier, j'en ai pris plein la tête. C'est la première fois que j'obtiens une satisfaction. J'en fais une question d'honneur », affirme Manuel Aeschlimann. Aux opposants qui pensent qu'il s'agit d'une manoeuvre pour reculer son éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel après les municipales l'élu répond : « Je ne suis pas maître du calendrier judiciaire. Je n'avais que cette période-là pour faire un recours (NDLR : pendant l'été 2007). Ce n'est pas un calcul politique de ma part. Pour le moment, on n'en est pas au stade d'un renvoi ou d'un non-lieu. Nous en sommes encore à l'instruction. » A l'époque des faits, Manuel Aeschlimann était le premier adjoint au maire de l'époque, Frantz Taittinger. Ce dernier est également mis en examen, tout comme Fabienne Van Aal (fille du maire de Neuilly, Louis-Charles Bary) et toujours collaboratrice de Manuel Aeschlimann.

Marisa Faion (avec C.G.)

samedi 12 janvier 2008 | Le Parisien

Asnières-sur-Seine Deux tribunes politiques retirées du magazine municipal

LES QUELQUES lignes d'explications sont sans appel et remplacent deux des contributions d'opposants municipaux prévues dans le numéro de janvier du magazine d'information de la ville d'Asnières. « La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse a la particularité de rendre le directeur de la publication pénalement responsable de tous les articles publiés dans Asnières Infos , y compris ceux écrits par l'opposition », est-il indiqué. « Pour éviter cela, le directeur de la publication (NDLR : le premier adjoint au maire, Charles Caillet) a décidé ce mois-ci de ne pas publier la tribune du groupe Rassemblement populaire et français pour Asnières ainsi que celle de M. Casari. »

Hubert Massol (MNR) et Bruno Casari (sans étiquette) avaient chacun envoyé un texte dans lequel ils évoquaient le rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville entre 1999 et 2006. Un document que la municipalité n'a pas voulu rendre public avant le début de la campagne électorale (fixé au 1 e r décembre).

« C'est le fait du prince » Elle se retranche aujourd'hui derrière le cadre juridique qui rend selon elle impossible la diffusion de ces éléments dans son bulletin. « Notre position est claire, explique-t-on dans l'entourage du maire UMP, Manuel Aeschlimann. On ne diffuse rien sur le rapport de la chambre régionale des comptes, car on s'inscrit dans le respect absolu des textes de loi. » Un argument qui, en l'occurrence, arrange bien les affaires de la majorité puisque le rapport en question met en cause sa propre gestion. « C'est le fait du prince, une violation du droit des élus et une entrave au droit d'expression », dénonce Henri Massol, le fils d'Hubert Massol. Cet opposant indique avoir déjà saisi le tribunal administratif pour neuf autres affaires similaires de suppression de ses textes ! « Ce procédé est illégal puisqu'il ne dit pas en quoi la publication de ces tribunes est rendue impossible au regard de la loi », assure-t-il. C'est la loi de février 2002, sur la démocratie de proximité, qui a reconnu aux élus d'opposition un droit d'expression dans le bulletin d'information de leur commune. Et c'est au conseil municipal de définir dans le règlement intérieur les modalités de l'exercice de ce droit.

CLAIRE GUÉDON, LE PARISIEN, lundi 7 janvier 2008

La mauvaise gestion du système Aeschlimann étrillée par les juges financiers - confirmation des différents griefs que nous avions soulevés depuis des années ( en dettement de la ville de + de 80 % sous la mandature d'Aeschlimann, parking du centre ville, frais d'avocats abusifs, multiples irrégularités dans la passation des marchés publics... )

( lire articles du "Parisien","Libération", dépêche AFP reprise dans le journal "Les échos" )

La chambre régionale des comptes épingle Manuel Aeschlimann

L'EXPERT en suivi de l'opinion de Nicolas Sarkozy et député-maire UMP d'Asnières-sur-Seine, Manuel Aeschlimann, vient d'être épinglé par la chambre régionale des comptes (CRC) qui a passé au crible la gestion de sa ville pour les exercices de 1999 à 2006. Son rapport définitif souligne de graves irrégularités. En voici l'essentiel.

- Une consommation excessives de carburant pour les véhicules de la mairie

Un directeur général des services, Bernard Loth, disposant d'une Clio de fonction, faisant avec la carte du véhicule, un plein de 80 litres d'essence... Manuel Aeschlimann, disposant d'un chauffeur et d'une Peugeot 607, dont « la consommation excède les besoins de son mandat d'élu municipal ». Une remarque qui vaut pour le directeur de cabinet de l'époque, Francis Pourbagher, depuis lors remercié. Mais aussi pour l'adjointe au maire et femme de l'édile, Marie-Dominique Aeschlimann, qui dispose en plus en permanence d'une grosse cylindrée et d'un chauffeur alors qu'« aucun texte n'autorise un tel avantage ». Des faits que la ville n'a pas expliqués.

- Des honoraires d'avocats somptuaires.

2,42 millions d'euros, c'est le montant des frais d'avocats de la ville de 2000 à 2005. Une dépense par habitant très supérieure aux villes de même importance (5 à 8 fois plus élevée) alors qu'elle ne résulte pas de sinistres lourds et complexes mais d'un nombre élevé de conflits divers. Ces frais résultent d'accords passés essentiellement avec le cabinet de M e Tubiana dont les facturations ne comportent aucune mention d'heures effectuées ou de dossier traité, ce qui est contraire aux conventions signées avec la ville note la CRC. Le cabinet d'avocat a même été rétribué deux fois pour une même prestation en 2001 sans que cela soit régularisé. L'avocat et la ville justifient ce paiement supplémentaire « par le résultat bénéfique de la transaction menée ».

- Nomination irrégulière d'un cadre technique.

Un ingénieur territorial en chef muté à Asnières en 1999 et qui n'a jamais mis les pieds en mairie. La commune a reconnu les faits et précisé que sa mutation s'était même traduite pour lui par une amélioration de sa rémunération. La CRC a souligné « que la nomination jusqu'en 2003 de cet agent a constitué une lourde illégalité même si son indemnisation n'a pas été supportée par la ville mais par l'Etat ».

Conflit d'intérêts.

La CRC a constaté que le maire adjoint délégué à l'urbanisme, Antoine Bary, occupait des fonctions dirigeantes dans une importante société de commercialisation immobilière qui intervient notamment sur le territoire communal. Lors de la vente complexe d'un immeuble avenue Flachat, l'acquéreur a dû verser une commission de 121 992 € , payée à la société dont Antoine Bary est dirigeant. Idem sur l'opération ZAC Bords-de-Seine, où Antoine Bary a signé plusieurs permis de construire pour la réalisation de bureaux. Antoine Bary a informé la CRC que cette commercialisation aurait cessé fin mars 2007. Une enquête préliminaire serait en cours à la police judiciaire.

Contacté, Manuel Aeschlimann n'a pas souhaité s'exprimer sur le fond du dossier, son cabinet a simplement indiqué qu'une annexe serait ajoutée au rapport définitif de la CRC, regroupant l'ensemble de ses réponses sur les questions posées.

Marisa Faion, Le Parisien, lundi 3 décembre 2007


Rapport sévère de la chambre régionale des comptes sur Asnières

DEPECHE AFP [ 03/12/07 - 19H49 - AFP ]

Endettement élevé, hausse importante de certaines dépenses, opération immobilière critiquée: la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France dresse dans un récent rapport un bilan sévère de la gestion d'Asnières (Hauts-de-Seine) par le maire UMP Manuel Aeschlimann.

Proche de Nicolas Sarkozy et candidat à sa propre succession pour les municipales de mars 2008, le député-maire a indiqué lundi à l'AFP qu'il ne pouvait pas réagir sur le fond, car "la loi interdit" de communiquer sur un rapport de la CRC dans les trois mois qui précèdent une élection municipale (code des juridictions financières, NDLR).

Dans le document, dont des extraits ont été diffusés lundi dans l'édition Hauts-de-Seine du Parisien et dont l'AFP a eu copie, la CRC fait état d'une situation financière difficile, avec une dette élevée. Le rapport se penche aussi sur le cas de l'adjoint au maire chargé de l'urbanisme, Antoine Bary.

Fils de Louis-Charles Bary, successeur à la mairie de Neuilly-sur-Seine de Nicolas Sarkozy, Antoine Bary occupe des fonctions importantes dans une société immobilière qui intervient à Asnières, ce que déplore la CRC.

Elle évoque la mise en vente d'un immeuble en 2004 au cours de laquelle la direction de l'urbanisme de la ville est intervenue pour que le vendeur renonce à vendre à un premier acquéreur. Le ministère des Finances avait finalement décidé d'acquérir l'immeuble fin 2004. Selon la CRC, l'Etat avait versé une commission de plus de 100.000 euros à la société de M. Bary.

La CRC relève également que les frais d'avocats ont plus que doublé entre 2000 et 2005, alors que la commune n'a pas eu à faire face à de lourds sinistres.

Selon la mairie d'Asnières, "les éléments publiés" par Le Parisien "et repris dans plusieurs autres médias ne sont pas les documents remis par la chambre régionale des comptes".

[ 03/12/07 - 19H49 - AFP ]

VOIR EGALEMENT DEPECHE SUR LE SITE LES ECHOS.FR

Le rapport caché qui épingle le maire d'Asnières

Renaud Lecadre / LIBERATION le lundi 3 décembre 2007

Manuel Aeschlimann, député et maire (UMP) d'Asnières (Hauts-de-Seine), intime de Nicolas Sarkozy, joue la montre. Depuis deux mois, un rapport de la chambre régionale des comptes sommeille sur son bureau. Il a l'obligation de le soumettre à son conseil municipal, sauf durant une trêve de trois mois avant les élections municipales. Le délai tombe aujourd'hui. Aeschlimann a trouvé l'astuce en ne convoquant plus que quatre conseils par an, au motif qu'ils virent souvent au pugilat; l'an dernier, il avait appelé la police pour expulser ses opposants munis d'un mégaphone...

Libération a pris connaissance de ce rapport; il y est question d'une "situation financière délicate", des pleins d'essence du maire qui "semblent excéder les besoins de son mandat municipal", et d'un "conflit d'intérêt" de son adjoint à l'urbanisme, Antoine Bary, dirigeant d'une société immobilière. Comme l'est son père, Louis-Charles, maire de Neuilly. Omerta typiquement sarkozienne.

R.L.


ASNIERES L'opposition s'empare du rapport de la Chambre Régionale des Comptes

IL FALLAIT s'y attendre. L'opposition municipale au maire UMP d'Asnières, Manuel Aeschlimann, s'est emparée hier soir du rapport de la chambre régionale des comptes qui épingle la gestion de la ville et certaines pratiques. Comme des consommations excessives de carburant pour les véhicules de la mairie ou encore des honoraires d'avocats très importants.

Une conférence de presse avait été organisée par Jean-Jacques Semoun et Bruno Casari, opposants de droite au maire. Ceux-ci ont distribué une partie du rapport malgré la présence d'un huissier de justice mandaté par le maire. Assistait à cette conférence notamment Sébastien Pietrasanta, élu du PS.

LE PARISIEN mardi 4 décembre 2007


 

Manuel AESCHLIMANN OU LA POLITIQUE DES FUSIBLES.....
Après la perquisition en mairie et la garde à vue de Bernard LOTH, Directeur Général des Services de la ville d'Asnières,
vient le tour de Charles CAILLET 1er adjoint ( majorité actuelle UMP ) .....
A quand le tour final pour monsieur le maire ( déjà mis en examen dans une autre affaire de favoritisme ...) ?


sur http://www.la-croix.com/afp.
20/11/2007 18:12 - Procès-collectivités-92-secte



NANTERRE, 20 nov 2007 (AFP) - Diffamation: le maire UMP d'Asnières relaxé, son 1er adjoint condamné

Le tribunal de Nanterre a relaxé mardi le député-maire UMP d'Asnières (Hauts-de-Seine), Manuel Aeschlimann, du délit de diffamation à l'encontre d'une réalisatrice TV, mais il a condamné son premier adjoint Charles Caillet.

Charles Caillet, adjoint au maire délégué notamment à la communication, a été condamné à 3.000 euros d'amende. Il devra verser 5.000 euros de dommages et intérêts et 4.000 euros de frais de procédure à la réalisatrice Marion Sarraut pour diffamation publique, selon le jugement prononcé par la 14e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre.

La diffamation n'a pas été jugée établie pour M. Aeschlimann.

La plainte de Mme Sarraut entrait dans le cadre du conflit qui oppose la mairie à la fondation Ostad Elahi, implantée à Asnières, et soupçonnée par la municipalité UMP de dérives sectaires.

En mars 2007, la mairie avait fait distribuer aux Asniérois 40.000 exemplaires d'un dépliant de quatre pages sur cette fondation, placée sous observation par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

Le dépliant, titré "La Miviludes donne raison à la mairie d'Asnières", désignait nommément des associations et des personnes, dont Mme Sarraut, comme faisant partie de la "nébuleuse", terme utilisé par la Miviludes.

M. Caillet y donnait aussi une interview où il justifiait la détermination de la mairie en évoquant les "+ateliers éthiques+ pour des enfants de 4 à 10 ans, avec des +pédagogues+", organisés par la fondation.

Pour l'avocat de Mme Sarraut, Me Charrière-Bournazel, la phrase insinuait que la fondation était "un repaire de pédophiles en mal de crimes".

Le parquet avait jugé la plainte de Mme Sarraut irrecevable, en estimant qu'elle ne représentait pas la fondation, une ligne que le tribunal n'a pas suivie. L'avocate de M. Caillet, Me Michèle Brault, a affirmé qu'elle ferait appel.

Confirmant cet appel, la mairie d'Asnières a estimé dans un communiqué que le tribunal n'a "nullement remis en cause le rapport de la Milivudes. C'est à nos yeux, le plus important à retenir".

"Pour le reste, l'appel de Charles Caillet permettra de démontrer que son écrit ne visait pas la personne de Marion Sarraut, mais bien la nébuleuse dont elle n'est qu'un membre parmi tant d'autres", écrit aussi la mairie.

Dans ses observations sur la fondation Elahi, la Miviludes avait considéré qu'"en dépit (...) de nombreux éléments constitutifs de dérives sectaires, on ne peut pour autant déclarer que l'on est confronté à une organisation sectaire, faute de signalements de victimes clairement identifiées, de dommages aux familles ou de prosélytisme caractérisé".

Le Parquet de Nanterre s'interesse au mode de gestion de la ville d'Asnières

- fort soupçon d'illégalité dans la passation d'un contrat de marché public - Il est à noter que le parti socialiste n'a pas estimé devoir s'opposer à cette irrégularité lors de la commission d'appel d'offres - Hubert MASSOL , conseiller municipal, quand à lui , bien que ne faisant pas partie de ladite commission, a déféré en excès de pouvoir devant le Tribunal administratif de VERSAILLES cette délibération votée lors de la séance du 29 mars 2007 du conseil municipal. Ce fait est très révélateur de l'attitude faite d'ambiguité, d'hypocrisie envers les Asniérois et de fausse opposition qu'entretient, en réalité, avec le système de M. Aeschhlimann l'actuel responsable du PS local.

NANTERRE, 14 nov 2007 (AFP) - Le directeur des services de la mairie UMP d'Asnières, Bernard Loth, a été placé lundi en garde à vue pour 36 heures, après une perquisition à la mairie et à son domicile, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de favoritisme, a-t-il déclaré mercredi. M. Loth, qui se décrit lui-même comme le "premier fonctionnaire de la ville", a expliqué que son "domicile" et son "bureau" avaient été perquisitionnés lundi, avant une garde à vue qui a duré 36 heures dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), à Paris.

Le parquet de Nanterre a confirmé l'existence d'une enquête préliminaire ouverte sur des soupçons de "favoritisme". "La garde à vue est levée, l'enquête est toujours en cours", a ajouté le parquet.
Les soupçons de favoritisme portent sur l'attribution d'un contrat à une société de restauration collective. Selon M. Loth, les enquêteurs "voulaient savoir dans quelles conditions le contrat a été conclu. Ils ont emporté avec eux de nombreux documents". La mairie, dirigée par Manuel Aeschlimann, a dénoncé dans un communiqué l'"une des multiples délations calomnieuses émanant d'opposants municipaux". Le contrat visé par l'enquête a été signé avec la société Avenance et porte sur la "gestion déléguée" de la restauration collective dans les écoles
publiques de la ville. "Ce contrat a été voté en séance du conseil municipal, le 29 mars dernier, après une procédure classique de mise en concurrence et un avis rendu par une commission d'appel d'offres", a expliqué le directeur général des
services.

"Nous nous étions abstenus, car nous considérions que la majorité avait choisi la société la plus chère. Notre représentant en commission d'appel d'offres s'était également abstenu", a indiqué à l'AFP l'élu PS Sébastien Pietrasanta, également candidat aux prochaines municipales.
Le maire d'Asnières, Manuel Aeschlimann, fait déjà l'objet d'une mise en
examen pour complicité de favoritisme dans une autre enquête instruite à Nanterre.
Celle-ci porte sur l'attribution d'un marché public pour l'organisation d'un festival folklorique en 1998, alors que M. Aeschlimann était le premier adjoint au maire RPR d'Asnières (1995-1998), Franz Taittinger.



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Un autre frère de Rachida Dati sera jugé pour trafic de drogue 22.08.2007
Les dessous des vacances
de Nicolas Sarkoz
21.08.2007

Une ex-membre des Brigades rouges arrêtée après 20 ans de cavale 22.08.2007
France: les bourrelets de Sarkozy disparaissent comme par magie 22.08.2007
Un an de prison pour un frère de Rachida Dati 21.08.2007
Un pédophile multirécidiviste libérable samedi à Caen ? 21.08.2007
Naufrage du Sokalique. L'Ocean Jasper à Brest.
Le cargo sous pavillon des iles Kiribati et géré par une société turque pourrait échappé aux poursuites ! 18.08.2007

"J'aime pas les homos par rapport à ce qu'ils font entre eux"
LE MONDE | 17.08.2007

Agression mortelle d'un journaliste italien dans le metro parisien 14.08.2007
Une nouvelle agression relance le débat sur l'islam aux Pays-Bas 11.08.2007
Les infirmières bulgares racontent leurs tortures 10.08.2007
Gare du Nord : un homme tué par la police (28.07.2007)
Nouvelle étude à charge sur les risques du cannabis
(27.07.2007)

Le foulard islamique, symbole des divisions en Turquie
publié le samedi 21 juillet 2007

Préférence étrangère déguisée .... merrci Sarko ! (20/07/2007)
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