M. Sarkozy vient de revenir sur une de ses promesses de campagne
les plus essentielles. En effet, après avoir affirmé
pendant des mois que “la Turquie n’a pas sa place
dans l’union européenne”, le président
de la République vient d’accepter l’ouverture
de nouveaux chapitre de négociation en indiquant qu’il
existait, selon lui, “deux visions”, “soit
l’adhésion, soit une association aussi étroite
que possible”.
Ce qui
est particulièrement étonnant, c’est que
M. Sarkozy ait attendu que la Turquie se choisisse un président
de la République clairement islamiste, M. Adullah Gül,
pour trahir les Français qui sont massivement hostiles
à l’entrée de la Turquie dans l’Europe
et pensaient que M. Sarkozy défendraient cette position
comme il s’y était engagé.
Pour Bruno
Mégret, président du MNR, le président
de la République devrait défendre les intérêts
de la France et de l’Europe en refusant clairement qu’un
pays asiatique musulman dirigé par des islamistes n’entre
dans l’Union.