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"Associations
et élus d'opposition dénonçent les "atteintes
aux libertés"
Quelques heures
avant le Conseil Municipal d'Asnières, plusieurs représentants
d'associations de diverses sensibilités (ADECA, ATTAC, FNACA,
Collectif pour que vive la démocratie à Asnières,
Association de défense du quartier Chanzy, Association de
la ZAC Métro...) et quatre groupes d'élus d'opposition
se sont réunis dans un bar de Bois-Colombes.
Objectif: dénoncer
les "atteintes permanentes aux libertés associatives,
démocratiques et civiques" qu'ils disent connaître
sur la ville d'Asnières.
"Nous avons
tous estimé de notre devoir de citoyen et de citoyenne, par-delà
les différences d'opinion, de dénoncer publiquement
et solennellement ces faits qui nous paraissent contraires aux plus
élémentaires valeurs et principes de la République"
lâche d'entrée Philippe Vassé, animateur du
site asnierois.org
Les représentants
d'associations mais aussi les élus ont remonté le
film de l'histoire locale le temps d'une conférence de presse:
un scénario où, selon ces représentants associatifs,
de querelles en intimidations diverses, l'expression contradictoire
n'a jamais trouvé de place."
17.12.05
Une mission d'information sur les liens entre la ville et l'Iran
Treize
élus municipaux UMP, UDF et PS d'Asnières-Sur-Seine
ont obtenu hier, en pleine nuit, lors du conseil municipal, la création
d'une "mission d'information et d'évaluation" sur
les "liens réels entretenus par la mairie" avec le
gouvernement iranien. Une initiative peu banale qui a quasi occulté
l'ordre du jour et entretenu des débats houleux, jusqu'à
une heure tardive.
La
polémique a éclaté après une interview
donnée à la télévision iranienne en août
2005 par Francis Pourbagher, directeur de cabinet du député-maire
UMP Manuel Aeschlimann, par ailleurs conseiller politique chargé
du suivi de l'opinion publique à l'UMP et membre de plusieurs
groupes d'amitié internationaux de l'Assemblée nationale
dont le groupe France-Iran. "Nous avons reçu dans nos
boîtes aux lettres un DVD faisant le portrait de Francis Pourbagher,
souligne Martin Saint-Léon, ex-adjoint au maire, s'adressant
directement à l'édile. Si ce qui est dit dans ce DVD
est vrai, c'est très préjudiciable pour la ville. Les
propos de votre directeur sur le financement de l'exposition iranienne,
par exemple, sont en contradiction avec ceux que vous avez exprimé.
Et
Bruno Casari, conseiller municipal UDF, d'ajouter : "Cette mission
aura notamment pour objectif de faire la lumière sur les sommes
exactes qui ont été dépensées, ainsi que
sur les moyens humains et financiers qui ont été mis
à disposition pour l'exposition sur l'Iran organisée
en janvier dernier et pour l'interview."
Le
texte soumis à la municipalité a toutefois été
amendé à la demande expresse de Manuel Aeschlimann qui
a souhaité que l'enquête soit élargie à
la fondation Elahi qui, toujours selon l'édile, " à
des liens avec l'Iran. ça ne peut que convenir à tous
ceux qui ont soif de transparence". La modification, très
discutée par les élus d'opposition, mis à part
le PS qui en a accepté le principe, a fini par être votée.
Reste
à savoir maintenant comment fonctionnera la commission composée
d'élus qui sera chargée d'effectuer les investigations,
notamment sur la nomination d'un traducteur agréé par
un juge, demandée par l'opposition réunie. Kors des
débats, le Maire a dénoncé une "forme de
lynchage" envers son directeur de cabinet d'origine iranienne.
"J'ai saisi la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les
Discriminations et pour l'Egalité) sur ces attaques. C'est
raciste et discriminatoire" a déclaré de son côté
Francis Pourbagher".
Marisa
Faion
article du Parisien du 17.12.05
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L’affaire
« Irasnières » secoue le conseil municipal
Jeudi 15 décembre 2005
Asnières (Hauts-de-Seine) vitrine de la République islamique
d’Iran ? La question sera abordée ce soir en conseil
municipal. L’opposition de droite comme de gauche va demander
des explications au maire (UMP), Manuel Aeschlimann, sur les liens
entre son équipe et le régime intégriste des
mollahs. Que le député-maire participe au groupe d’amitié
France-Iran, rien à redire. Qu’il accueille une exposition
culturelle exaltant le martyre d’un religieux chiite, soit.
Que son directeur de cabinet, Francis Ramine Pourbagher (qui a la
double nationalité), apparaisse à la télévision
iranienne, pourquoi pas.
«
L’Irasnières » n’aurait pas éclaté
si le DVD de cette émission n’avait été envoyé
par un correspondant anonyme à l’opposition. Selon la traduction
obtenue par celle-ci, le fonctionnaire y est présenté
comme le successeur du maire, alors qu’il n’est même
pas élu ! Ses relations avec Nicolas Sarkozy lui prédiraient
même un brillant avenir. La fameuse exposition, en présence
de l’ambassadeur d’Iran, aurait été en grande
partie financée par la municipalité. Pour l’anecdote,
l’épouse du directeur de cabinet, par ailleurs conseillère
municipale, compare la virilité des hommes iraniens et français,
au détriment de ces derniers. Elle apparaît même
voilée chez elle ! Et ce ne sont pas les dernières déclarations
du président iranien (lire en p. 12) qui vont calmer les esprits.
B. F.
A savoir :
riposte Le maire et son directeur de cabinet dénoncent une campagne
de dénigrement raciste. « Il n’a jamais été
question de cautionner le régime iranien. Le DVD a été
mal traduit. »
revoir
les vidéos extraites du DVD >>>
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Des
sans-papiers expulsés de la permanence de l'UMP
à Asnières
Dimanche
20 novembre 2005

Plusieurs
dizaines de sans-papiers ont été expulsés par la
police dimanche de la permanence de l'UMP à Asnières (Hauts-de-Seine)
qu'ils occupaient depuis midi, a-t-on appris auprès des intéressés.
Après plusieurs heures de négociation avec le directeur
du cabinet du député-maire d'Asnières, Manuel Aeschlimann,
conseiller de Nicolas Sarkozy, les sans-papiers ont été
"méchamment expulsés de la permanence", a expliqué
Bahija Benkouka, déléguée du "9e collectif
parisien des sans-papiers". Contactées par l'AFP, ni la
police, ni la permanence de l'UMP n'ont souhaité confirmer cette
information. Une délégation d'une soixantaine de personnes
du "9e collectif des sans-papiers" avaient occupé la
permanence qui tenait portes ouvertes afin d'être reçus
par M. Aeschlimann "pour obtenir la régularisation de tous
les sans-papiers", avait expliqué Bahija Benkouka. Ces sans-papiers
avaient déjà occupé le 4 novembre une annexe du
conseil général des Hauts-de-Seine pour rencontrer son
président Nicolas Sarkozy. Après plusieurs heures de négociations,
ils avaient été évacués par des CRS. "Depuis,
pour apaiser la situation, la ville de Nanterre leur a prêté
une annexe de la mairie dans laquelle ils se relaient jour et une nuit",
a indiqué la police.
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Action de sans-papiers à Asnières
Plusieurs dizaines de sans-papiers ont été expulsés
dimanche par la police dimanche de la permanence de l'UMP à Asnières
Après plusieurs heures de négociation avec le directeur
du cabinet du député-maire d'Asnières, Manuel Aeschlimann,
conseiller de Nicolas Sarkozy, les sans-papiers ont été
"méchamment expulsés de la permanence", a indiqué
le "9e collectif parisien des sans-papiers".
Ils avaient déjà occupé
en novembre une annexe du conseil général des Hauts-de-Seine.
"Depuis, pour apaiser la situation,
la ville de Nanterre leur a prêté une annexe de la mairie
dans laquelle ils se relaient jour et une nuit", a indiqué
la police.
Une
quarantaine de sans-papiers avaient envahi en septembre la mairie de
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), réclamant la régularisation
d'un des leurs et demandant à voir le ministre de l'Intérieur
Nicolas Sarkozy, ancien maire de la commune.
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du mardi 3 novembre 2005
Asnières
un studio de télévision incendié
A ASNIÈRES, Dans la nuit de dimanche à lundi, les incendiaires
s'en sont pris à un studio de production de télévision
de 3000 m². Un studio situé le long du quai Aulagnier à
Asnières, qui jouxte également une imprimerie et deux
autres entreprises. Peu après une heure du matin, alors que pompiers
et policiers ne cessent d'intervenir dans le secteur des flammes de
plus de dix mètres de haut embrasent le studio où est
tourné en ce moment une série policière de TF1.
Vers 2h15 du matin, une centaine de pompiers venus avec 25 camions étaient
à l'oeuvre. " Je suis allée chercher quelque chose
au stock et j'ai senti l'odeur de fumée", relatait un salarié
de l'imprimerie voisine. "Puis j'ai vu les flammes et j'ai aussitôt
appelé les pompiers." Sans cette promptitude, " on
aurait pu avoir une vraie catastrophe", selon un proche de l'affaire.
En effet, un entrepôt mitoyen du studio abrite des dizaines de
pots de peinture. "A cause des produits solvants, le risque de
propagation est énorme." Selon nos informations, un bidon
de 20 litres ayant contenu de l'essence a été retrouvé
sur place.
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du samedi 02 juillet 2005
Grand
déballage au conseil municipal
A ASNIÈRES, les conflits ne se règlent plus dans l'atmosphère
feutrée des commissions, mais en public. Jeudi soir, en séance
de conseil, c'est le maire adjoint délégué au commerce
et à l'artisanat, Jean-Jacques Semoun (non inscrit), qui est
monté sur le ring pour asséner quelques directs au directeur
général des services (DGS), Bernard Loth. L'élu
a notamment demandé au député-maire UMP, Manuel
Aeschlimann, son départ.
« Il n'y a aucune transparence dans les projets ; tout ça,
c'est l'oeuvre de Bernard Loth qui traite tous les dossiers et tous
les contrats de la ville. Tout repose sur lui en exclusivité.
Et c'est pareil pour le contrat d'affermage de la piscine, qu'on est
en train de dénoncer, le parking du centre-ville qui nous a coûté
800 000 € alors qu'aucun coup de pioche n'a été donné...
Je veux son départ. » L'élu s'abstiendra de voter.
L'UMP Laurent-Martin Saint-Léon, maire adjoint sans délégation
depuis quelques mois, ainsi que la conseillère municipale Corinne
Prévitali feront de même sur les dossiers importants, comme
le compte administratif, le bilan 2004 de la majorité municipale.
Feux croisés contre le directeur général des services
En fait, les deux adjoints estiment surtout que le DGS est allé
trop loin en éditant un magazine, « Vitavil », où
il fait la promotion du budget 2005 d'Asnières. Un média
utile au cas où il envisagerait - comme d'aucuns le laissent
entendre - de présenter une liste sous les couleurs de l'UDF,
à Asnières, où on pense qu'il est déjà
l'un des quatre personnages incontournables avec le député-maire
Manuel Aeschlimann, sa femme Marie-Dominique et le directeur de cabinet,
Francis Pourbagher. C'est cette intrusion en politique qui est vue d'un
très mauvais oeil, d'autant que Bernard Loth n'en serait pas
à son premier ballon d'essai. « Il ferait mieux de s'occuper
de son personnel communal au lieu de passer tout son temps à
l'extérieur ; s'il a du talent pour faire un journal politique,
qu'il aille l'exprimer ailleurs » lâche encore Jean-Jacques
Semoun en plein conseil. Alors que l'opposition réunie parle
de « crise de confiance qui révèle de grands dysfonctionnements
au sein de la majorité », le député-maire
tente de sortir de l'ornière en indiquant qu'il doit réunir
les trois élus « pour faire le point », tout en soutenant
son DGS : « Bernard Loth a une forte personnalité, il aime
la politique, c'est une évidence, je ne vois pas où est
le problème... mais il fallait ça pour sortir la ville
des difficultés entre 1999 et 2001. Moi, je reste dans mon rôle
d'arbitre... Ces trois élus n'ont pas réussi dans leur
délégation et ne veulent pas se remettre en question...
Chacun doit pouvoir s'améliorer. »
ASNIERES,
JEUDI SOIR. Au dernier conseil municipal, c'était l'heure des
règlements de comptes dans les rangs de la majorité. (LP/M.F.)
Marisa Faion
Le Parisien , samedi 02 juillet 2005
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samedi 17 sept.2005
Un adjoint au maire écarté à cause de "rupture
de confiance".
Quand
ses relations avec le député-maire UMP d'Asnières,
Manuel Aeschlimann, étaient au beau fixe, il était l'adjoint
le plus "sonore" de l'assemblée : une voix de ténor
et le verbe haut qui ne laissait aucun espace à l'opposition.
Depuis, la situation a changé. Jean-Jacques Semoun a changé
de camp.
Estimant que les projets de la commune manquaient de transparence, il
s'en est pris violemment au directeur général des services
de la ville, Bernard Loth, lors du conseil municipal qui s'est déroulé
fin juin. "Il a la mainmise sur tous les dossiers de la ville,
je veux son départ " tempêtait alors publiquement
Jean-Jacques Semoun. Le verdict est tombé peu après :
l'élu s'est vu retirer sa délégation (commerce
et artisanat, emploi et vie économique entre autres) à
la mi-juillet.
Les
dernières tentatives de réconciliation ont fait chou blanc.
Un rendez-vous avait bien été convenu à la rentrée
avec l'édile mais entre-temps le maire adjoint a lancé
son site Internet Asnières-info.com. Un site qui ressemble à
un début de campagne électorale. "En toute transparence,
il est temps... Il est grand temps que les Asniérois(e)s disposent
d'un outil d'informations et de débats digne de ce nom sur la
vie de leur ville", écrit, dans son éditorial, Jean-Jacques
Semoun avant d'aborder des sujets plus locaux dans la rubrique du "Petit
Manuel".
Du
coup, le divorce entre le maire et l'élu est bel et bien consommé."En
juin, il a refusé de voter le compte administratif de la ville,
bilan de l'action municipale, rappelle pour sa part Manuel Aeschlimann.
Il a aussi mis gravement en cause le directeur des services, stupéfiant
tout le monde. Il a harangué de façon très dure,
à la limite de l'injure. Ca n'était pas acceptable."
Et le maire de poursuivre : "Une délégation, c'est
une question de confiance. Il n'y avait plus de confiance. J'en ai donc
tiré les conséquences".
Après
Olivier Chazoule et Laurent Martin Saint-Léon, Jean-Jacques Semoun
est le troisième adjoint à être écarté
de la majorité municipale.
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FISCALITÉ
La dérive des impôts locaux
L. C.
[15 septembre 2005]
Payés par 30 millions de contribuables, alors que 16 millions
de foyers seulement acquittent un impôt sur le revenu, les impôts
locaux vont augmenter de 3,1% cette année. La facture va ainsi
s'alourdir d'environ 2 milliards d'euros pour les ménages, ce
qui représente près de la moitié des gains programmés
par le gouvernement au titre de la baisse de l'impôt sur le revenu
pour 2007.
Cette forte hausse des impôts locaux résulte en partie
de l'élargissement des compétences des collectivités
locales ces dernières années, selon l'étude de
Dexia Crédit local rendue publique hier. Ces impôts n'avaient
augmenté que de 1,2% en moyenne en 2004.
Le produit voté par les collectivités locales au titre
des quatre taxes directes : habitation, foncier bâti et foncier
non bâti, taxe professionnelle, a été de près
de 57 milliards d'euros, en augmentation de 6,6% par rapport à
2004, compte tenu de l'augmentation conjuguée des bases et des
taux d'imposition.
Pour les contribuables, et à situation inchangée entre
2004 et 2005, la hausse moyenne de la taxe d'habitation s'établit
à 3,6% en 2005, dont 1,8% pour l'assiette et 1,8% pour les taux,
contre 2,7% en 2004, selon Dexia.
La taxe foncière sur les propriétés bâties
progresse de 5% en moyenne (1,8% pour l'assiette, 3,2% pour les taux),
contre 2,6% l'année précédente. La taxe sur le
foncier bâti représente la plus grosse part (1,2 milliard
d'euros) de l'alourdissement global de la facture cette année
pour les contribuables devant la taxe d'habitation (700 millions d'euros).
En 2006, de nouveaux transferts de compétences aux collectivités
locales sont au programme. Même si leur financement est organisé
par l'Etat, l'expérience montre que cela entraîne des hausses
de la fiscalité locale.
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Asnières-Clichy
Echauffourées
entre bandes rivales
• Le Parisien, le 28.03.05
DES AFFRONTEMENTS entre deux bandes rivales originaires d'Asnières
et de Clichy se sont produits jeudi et vendredi dernier. Un jeune a
été blessé à la tête lors d'une première
échauffourée. Ce qui a donné lieu à des
représailles.
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Fume
c'est du Marocain !
Lundi
21 Février "Mots croisés", France 2
70%
du cannabis consommé en Europe provient du Maroc. L'Union européenne
verse pourtant des sommes considérables au gouvernement de Rabat
afin que les paysans du nord du pays abandonnent cette culture. En vain,
comme le démontre le commissaire Michel Bouchet, ancien patron
de la brigade des strup' : "Les Marocains nous disent eux-mêmes
qu'ils ont une production qui s'étend. Ils ont reçu des
fonds européens pour faire des cultures vivrières, or
on s'aperçoit que les gens du Rif les utilisent pour planter
du cannabis. Ca donne d'ailleurs des résultats bien plus satisfaisants
que quand c'était pas arrosé." Une aubaine pour le
consommateur européen qui, grâce à Bruxelles, peut
s'abrutir avec un produit de qualité.
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Le
Parisien , mardi 15 mars 2005
EDUCATION.
4 200 élèves
en plus attendus à la rentrée 2005
Jour J pour l'école dans les Hauts-de-Seine. La carte scolaire
de la rentrée 2005 sera présentée aujourd'hui par
l'inspection académique. Résultat : des prévisions
d'effectifs à la hausse, et plus d'ouvertures de classes que
de fermetures.
LA TENDANCE est à la hausse ! L'inspecteur d'académie
devrait l'annoncer aujourd'hui à l'occasion du comité
technique paritaire qui réunit administration et syndicats enseignants
à Nanterre. Comme l'an dernier, le nombre d'élèves
augmentera sensiblement en septembre prochain dans les Hauts-de-Seine.
Véritable photographie des différents mouvements qui vont
s'opérer sur l'ensemble des écoles du département,
la carte scolaire 2005-2006 fait état de l'évolution des
effectifs et des moyens qui seront déployés pour y faire
face. Ce sont 1 690 bambins âgés de 3 à 5 ans qui
viendront grossir les effectifs des maternelles, et 2 530 élèves
supplémentaires qui ont été inscrits en élémentaire,
soit un total de plus de 4 200 élèves. Conséquence
: les ouvertures de classes restent majoritaires. Ce sont en effet 87
ouvertures contre 51 fermetures qui ont d'ores et déjà
été programmées pour septembre. Par ailleurs, 111
postes ont été débloqués pour faire face
à l'afflux, selon les syndicats Snudi-FO 92 et Snuipp : des chiffres
qui ne sont pas confirmés pour l'heure par l'inspection d'académie.
«
Une moyenne de 25,2 enfants par classe »
«
La dotation est positive mais le taux d'encadrement reste très
insuffisant, lâche le secrétaire départemental du
Snuipp, Jacky Lizé. L'an dernier à la même époque
nous avions également eu une poussée démographique,
qui a été revue à la hausse avec 500 inscriptions
supplémentaires à la rentrée. Tous les ans ça
explose. » Et d'ajouter : « Cette dotation ne va pas nous
permettre de quitter la dernière place du classement national
au regard du taux d'encadrement. » Même son de cloche au
Snudi-FO 92 : « En primaire, cela se traduit par une ouverture
de classe pour 110 élèves. On passe ainsi d'une moyenne
de 24,1 élèves par classe à 25,2. Quant aux maternelles,
on assiste à une ouverture de classe pour 100 enfants, sachant
que dans le département 71 % des établissements n'acceptent
toujours pas les moins de 3 ans ! On assiste, du coup, au développement
des jardins d'enfants qui se substituent à l'école défaillante
et qui, eux, sont payants. »
«
Ce sont 200 postes qui auraient dû être débloqués
»
Autant
de chiffres qui ne remontent pas le moral des parents d'élèves
: « Ces mesures entrent dans la droite ligne de ce qui est prévu
par le ministre de l'Education, lâche Didier Bernard, de la FCPE.
On ne s'attendait déjà pas à un miracle. Avec l'arrivée
de quelque 4 200 élèves, ce sont 200 postes qui auraient
dû être débloqués, le double de ce qui est
prévu ! Avec ce qu'on nous donne, on ne rattrape pas le retard,
on l'accroît ! Dans quelques villes - Asnières, Levallois,
Puteaux et Suresnes -, la surcharge de certaines classes va être
insupportable. » Seul espoir : la carte scolaire présentée
aujourd'hui reste un document de travail qui pourra faire l'objet d'un
certain nombre d'ajustements avant l'été.
Marisa
Faion Florence Hubin
EDUCATION
La scolarisation des tout-petits sur la sellette
SELON
LE SNUIPP, les moyens déployés pour la prochaine rentrée
ne suffiront pas à faire face au nombre d'élèves
supplémentaires. Les conséquences seront surtout préoccupantes
chez les tout-petits : « Vu le nombre de postes, c'est la scolarisation
des moins de 3 ans qui va encore diminuer, on va passer sous la barre
des 9 %, voire des 8 %, lâche, dépité, Jacky Lizé.
Et la scolarisation des 2 ans est en chute libre malgré les efforts
de l'académie, car il y a eu le baby-boom de l'an 2000. »
Certaines communes voient également leurs effectifs en maternelle
déborder, comme à Asnières où la situation
devient très tendue : « Dans le quartier Voltaire, l'école
Bokanowski à une moyenne de 32,8 enfants par classe et même
si on décidait d'une ouverture supplémentaire, on serait
tout de même à 29,5 ce qui reste très élevé,
détaille encore le syndicat. Idem à l'école du
Parc et à Michelet où on est respectivement à 30,5
et 30,8 élèves par classe. » A Bois-Colombes, la
situation n'est pas plus réjouissante malgré la création
d'une nouvelle école qui accueillera les élèves
de Paul-Bert en surnombre. Dans le quartier du Parc à Nanterre
où une classe maternelle a été ouverte par anticipation
cette année, un effort doit être fait pour l'accueil des
moins de 3 ans à la rentrée 2005. Et davantage de postes
spécialisés de ce secteur doivent être occupés
par du personnel formé. Ce quartier « très prioritaire
» pour le gouvernement, sera particulièrement suivi par
le Snuipp qui veillera à ce que les promesses soient suivies
d'effet.
M.F
et F.B
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Métro
fluvial La Défense - Saint-Denis : 40 mn en bateau-bus
LE BATEAU-BUS
revient à la mode. Après Paris, qui travaille au lancement
d'un métro fluvial entre Suresnes et la capitale (voir encadré)
, la RATP réfléchit à une liaison La Défense
- Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Selon une étude commandée
par la Régie des transports parisiens que nous nous sommes procurée,
ce projet séduit les usagers et permettrait de relier le quartier
d'affaires à L'Ile-Saint-Denis en à peine quarante minutes.
« Nous avons interrogé les entreprises situées dans
un rayon de cinq cents mètres de chaque côté de
la Seine, entre La Défense et L'Ile-Saint-Denis, et beaucoup
estiment que cette liaison fluviale est une très bonne idée
pour les déplacements domicile - travail des salariés
», détaille Olivier Sirjean, membre de l'agence du développement
territorial de la RATP des Hauts-de-Seine. La RATP estime que 2 700
employés pourraient emprunter quotidiennement ce métro
fluvial. Si l'on y ajoute les touristes et les habitants non salariés,
la Régie escompte jusqu'à 1,3 million de clients annuels,
soit près de 5 000 à 6 000 personnes transportées
chaque jour. Le principe d'une navette est d'ailleurs jugé «
très intéressant » par 36 % des habitants du secteur
qui évoquent spontanément deux avantages : la rapidité
(le bateau permet d'échapper aux embouteillages en évoluant
sur la Seine à la vitesse de croisière de 15 km/h) et
le plaisir de voyager sur l'eau. L'escale de La Défense intéresse
plus particulièrement les habitants de Levallois et de Saint-Denis.
Pour l'heure, trois arrêts ont été retenus le long
des quais : Saint-Denis, Asnières à proximité du
Cimetière des chiens, et La Défense près du pont
de Neuilly. Ces escales seraient aménagées de manière
à faciliter les correspondances avec les RER, métros et
bus. D'autres escales, destinées aux touristes, pourraient être
ouvertes pendant la journée, en dehors des heures de pointe.
La RATP souhaite par ailleurs que les usagers puissent utiliser leur
carte orange pour emprunter ce mode de transport alternatif. Les bateaux
auraient quant à eux une capacité de deux cents places
et des départs seraient prévus tous les quarts d'heure,
le service étant assuré entre 7 heures et 20 heures.
Joindre l'utile à l'agréable « L'Ile-de-France manque
de moyens de transport de banlieue à banlieue, et les liaisons
existantes entre Saint-Denis et La Défense ne sont pas très
pratiques, constate Catherine Candelier, élue verte au conseil
régional et vice-présidente du Port autonome de Paris.
Il y a donc un vrai potentiel, surtout quand on sait que la fréquentation
des bateaux-bus est passée à Paris de 480 000 passagers
en 2000 à 700 000 en 2004. Je constate que les modes de transport
novateur ont toujours du succès, comme le prouve l'engouement
phénoménal des usagers pour le tramway T 2 qui relie La
Défense à Issy-les-Moulineaux. » La RATP prépare
un dossier de présentation du projet destiné aux élus
des deux départements concernés et au conseil régional.
Le Port autonome de Paris et le comité du tourisme des Hauts-de-Seine
sont intéressés. Reste à peaufiner la question
des partenariats financiers, de la faisabilité technique et du
coût d'exploitation de cette liaison fluviale qui ne devrait pas
voir le jour avant au moins trois ans.
Frédéric Mouchon
Le Parisien , samedi 05 mars 2005
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Asnières
L'ingénieur gérait un réseau de call-girls
QUELQUES
voitures de prestige, une villa cossue à Asnières et une
garçonnière dans le XVI e arrondissement, à 1 500
€ par mois... juste pour y recevoir ses maîtresses. Les signes
extérieurs de richesse de Cyrille ne cadraient pas tout à
fait avec le train de vie ordinaire de l'ingénieur informatique
qu'il était.
Officiellement en tout cas. Au terme de l'enquête menée
depuis l'automne, conjointement par le groupe d'intervention régional
(GIR) des Hauts-de-Seine et la brigade de répression du proxénétisme,
il apparaît que l'homme de 45 ans, marié, animait depuis
deux ans au moins un réseau de call-girls. S'il n'en reconnaît
que la moitié, les policiers estiment qu'une vingtaine de filles
ont travaillé via son entreprise dans cet intervalle. Pas de
contrainte, ni de menaces : chacune travaillait de façon librement
consentie dans un système parfaitement rodé. L'informaticien
avait simplement commencé par ce qui était de son ressort
: créer quelques sites Internet, les alimenter, les gérer
au jour le jour pour que les clients puissent choisir « leur »
fille d'un soir. Cyrille aurait fait tourner une dizaine de sites en
deux ans.
De très jeunes et belles femmes Pour y héberger virtuellement
les filles, qu'il se chargeait de prendre en photo, il leur prélevait
50 € par mois. Pour les héberger physiquement, il louait
à son nom dix appartements à Paris et en proche banlieue.
Les call-girls lui étaient amenées par Leila, elle-même
dans le métier : d'origine marocaine ou des pays de l'Est pour
la plupart, elles étaient toutes jeunes et très belles
et facturaient leur prestation dans les 200 à 300 €. Dans
un des appartements parisiens loués par Cyrille, les enquêteurs
ont rencontré deux call-girls de l'Est qui disent n'avoir conservé
que 25 % de leurs gains. L'ingénieur ne reconnaît lui-même
que 33 000 € de gains sur six mois : les enquêteurs estiment
que le réseau lui rapportait environ 5 000 € mensuels. Il
alimentait également deux complices, dont un homme de main particulièrement
impliqué : il fournissait les téléphones portables
aux filles pour qu'elles puissent être jointes, une fois choisies
par le client sur Internet, et sous-louait son appartement de Clichy
à trois jeunes femmes.
Claudine
Proust
Le Parisien , samedi 05 mars 2005
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Asnières/
Démolition Les habitants des Gentianes entre colère et
résignation
ESCALIER
4, barre des Gentianes à Asnières. Un petit local a ouvert
ses portes depuis quelques semaines pour y accueillir les habitants
de l'immeuble. Objectif : recueillir les doléances des 258 familles
avant la démolition de la barre annoncée à grands
coups de publicité par la mairie.
Sauf qu'une grande majorité des locataires des 317 appartements
ne sont toujours pas décidés à être délogés
comme ils l'ont fait savoir à Asnières Habitat. «
Aucune enquête n'a été faite avec les locataires.
Ils sont abusés par les courriers qui ne disent pas la vérité.
» Trop tard. Le 18 janvier, le conseil d'administration de l'office
HLM décide, « conformément à la demande de
la ville, de démolir l'immeuble des Gentianes et d'y engager
dès à présent la vacance des logements ».
«
Ils nous prennent vraiment pour des moins que rien »
La
décision de l'office résonne comme un coup de semonce
pour l'amicale des locataires. Ni leur pétition adressée
au ministre Jean-Louis Borloo et signée par 258 locataires ni
leur courrier au maire UMP d'Asnières, Manuel Aeschlimann, et
au préfet des Hauts-de-Seine n'auront infléchi leur décision.
« C'est inadmissible qu'ils obligent les gens à partir,
martèle la présidente de l'amicale, Sylvie Plomb. Surtout
avec ce qu'on leur a proposé en échange. » «
Quinze mètres carrés. Voilà ce qu'on m'a emmené
visiter, raconte une habitante des Gentianes. Des cafards couraient
sur le mur. Il n'y avait pas de cuisine et pas de chauffage au gaz,
seulement des petits radiateurs électriques. » Mais le
malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. Car pour certains
locataires, la mairie a ressorti de ses tiroirs les demandes de logement
tombées aux oubliettes depuis de longues années. «
Je n'y pensais même plus, avoue une locataire dans l'encoignure
de sa porte. Pour moi c'est une belle opportunité de partir même
après ces trente-sept années passées dans l'immeuble.
Certes ce sera plus petit, mais, après tout, maintenant que je
suis seule, tout cela n'a plus vraiment d'importance. » Tant bien
que mal certains habitants se font une raison de peur qu'on ne leur
ôte l'objet tant convoité. « De toute façon,
on ne pourra rien faire, lance une locataire. Alors on prend ce qu'on
veut bien nous donner. » Mais l'amicale n'a pas dit son dernier
mot. « On se battra jusqu'au bout, affirme Christiane Brice, membre
de l'association. Tant que le dossier n'est pas déposé
à l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru), rien
n'est joué. » Ce dossier destiné à obtenir
un financement public du ministère de la Ville sera déposé
par la mairie courant mars. En attendant « aux Gentianes, on tient
bon ».
Stéphanie Esparza
Le Parisien , vendredi 04 mars 2005
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Une
« clinique » à l’hygiène douteuse
Mardi 22 février 2005
La préfecture
des Hauts-de-Seine a annoncé hier avoir procédé
à la fermeture, il y a quelques jours, d’une « clinique
esthétique » à Clichy-la-Garenne. Dans cet établissement
se pratiquaient divers traitements, comme les injections au Botox, les
peelings, l’épilation... « Le terme employé
de “clinique” est de nature à induire en erreur le
public, car il ne s’agit pas d’un établissement de
santé », précise un communiqué de la préfecture.
Les
médecins de la Ddass, qui se sont rendus sur place le 4 février
dernier après le signalement du conseil départemental
de l’ordre des médecins, ont constaté « des
manquements graves aux règles élémentaires d’hygiène
et de sécurité sanitaire, susceptibles de mettre en danger
la santé et la sécurité des personnes fréquentant
cet établissement. » A la Ddass des Hauts-de-Seine, on
confirmait hier : « Il a été trouvé sur place
des seringues déconditionnées, placées dans un
réfrigérateur à côté de la nourriture.
»
Ce
sont des médecins de Clichy, Asnières et Levallois qui,
les premiers, ont alerté le conseil départemental de l’ordre
des médecins des Hauts-de-Seine. « Ils ont attiré
notre attention sur les conditions d’hygiène dans cet établissement,
et aussi sur le fait que des médecins y exerçaient sans
contrat », indique Jean-Claude Declercq, le président de
l’ordre des médecins des Hauts-de-Seine. Si celui-ci ne
tient pas à stigmatiser toute une profession, il s’interroge
cependant sur « la nécessité de mieux réglementer
cette activité ».
Mickaël
Bosredon
(20 minutes)
A savoir :
suites Jointe hier par téléphone, la « clinique
» n’a pas voulu faire de commentaire. Par ailleurs, le parquet
de Nanterre, saisi de l’affaire, n’était pas en mesure,
hier, d’indiquer les suites qu’il comptait y donner.
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Asnières
Un entraîneur de volley tabassé à la sortie d'un
match
L'ENTRAÎNEUR
de l'équipe de volley espoir de Verrières-le-Buisson (91),
Smail Nouraoui, s'est fait tabasser à la sortie d'un match de
championnat qui se déroulait dans un gymnase d'Asnières,
boulevard Voltaire. A la fin de la rencontre, vers 18 heures, accompagné
de son frère, l'entraîneur voulait rejoindre son véhicule
lorsqu'il a été frappé à la tête et
au visage à coups de pied et de poing par quatre individus. Smail
Nouraoui souffre d'une importante entaille à la lèvre
inférieure qui a nécessité huit points de suture,
et de douleurs cervicales et dentaires.
Il a dû subir une interruption de travail de quinze jours, arrêt
confirmé par le centre médico-judiciaire de l'hôpital
Raymond-Poincaré de Garches. Il a déposé plainte
contre les auteurs présumés de ces violences volontaires
en réunion ; selon lui deux joueurs de l'équipe d'Asnières
et deux acolytes. Smail Nouraoui a également saisi les instances
nationales et régionales de volley-ball pour les informer de
ces exactions.
Des
gestes provocateurs lors de l'échauffement
«
Juste avant le match, lors de l'échauffement, il y a eu des gestes
provocateurs de la part de ces joueurs, se souvient l'entraîneur.
J'ai dû personnellement intervenir pour que cela cesse. D'autres
faits se sont produits ensuite pendant le match, au moment où
les deux équipes étaient à égalité
mais, à la fin de la rencontre, tout le monde s'est serré
la main et a rejoint les vestiaires. » C'est à la sortie
que l'entraîneur de Verrières-le-Buisson aurait été
suivi et agressé. « Mes joueurs ont vu la scène
et ont couru pour nous défendre, ça a dégénéré
en bagarre générale, poursuit l'entraîneur. Une
automobiliste s'est arrêtée et j'ai réussi à
me rendre au commissariat d'Asnières ; des policiers se sont
rendus sur les lieux de la rixe. J'ai déposé plainte le
jour même au commissariat de mon domicile, à Antony, après
m'être fait soigner aux urgences. » Contacté, le
président du club d'Asnières, Jean Periou, se dit particulièrement
gêné par cette affaire : « Nous avons contacté
l'entraîneur de Verrières pour essayer de discuter »,
explique ce dernier qui conteste la totalité des faits relatés
par l'entraîneur de l'Essonne, précisant au passage que
deux joueurs du club vont déposer plainte à leur tour.
Marisa
Faion
Le Parisien , mardi 22 février 2005
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L'événement
Ces « cliniques » qui n'en sont pas
«CLINIQUE esthétique », un nom trompeur. «
Le terme employé de clinique est de nature à induire en
erreur le public, car il ne s'agit pas d'un établissement de
santé », alerte la préfecture des Hauts-de-Seine.
« Nous sommes ennuyés par ce type de cliniques qui ne sont
pas des cliniques mais des instituts de beauté », constate
de son côté le président du Conseil départemental
de l'ordre des médecins, le docteur Jean-Claude Leclerc.
Techniques de pointe
Ces
instituts de beauté se font appeler non seulement « cliniques
» mais encore mieux : « cliniques médicales esthétiques
de proximité ». C'est le nom donné aux centres Harmoclin
(sur le site Internet du même nom), cinq établissements
situés en région parisienne : la clinique esthétique
de Clichy, celle de la société Elysée-Concorde
à Asnières au 6, rue de la Station, celle d'Antony au
34, rue Maurice-Labrousse, la clinique esthétique Vendôme
de Saint-Maur-La Varenne au 108-110, rue du Bac et celle de Saint-Mandé
au 1, rue du Général-Leclerc. Qu'est-ce que le «
concept Harmoclin » ? Réponse : « Le concept Harmoclin
est simple, nous vous écoutons et nous concrétisons sur
le terrain la réponse à vos attentes » explique-t-on
sur le site. La « clinique » d'Asnières s'est également
offert également de pleines pages de pub dans les journaux municipaux
d'Asnières, de Levallois et de Colombes, où elle vante
ses techniques de pointe : « Traitements modernes au laser de
rajeunissement (...) sans avoir à recourir au bistouri ou à
l'anesthésie générale. » L'appellation clinique
est peut-être utilisée abusivement en raison du personnel
médical qui intervient dans ces établissements : il est
vrai que ce sont des médecins qui pratiquent, notamment, les
injections de toxine botulique (le fameux Botox).
F.H.
Le Parisien , mardi 22 février 2005
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Asnières
Le surveillant d'internat jugé pour agressions sexuelles
ONZE ANS après avoir abusé d'un élève
de 12 ans au collège privé d'Asnières où
il travaillait comme surveillant d'internat, Philippe D. a dû
s'expliquer devant la justice et faire face à sa victime. Il
était jugé hier par le tribunal correctionnel de Nanterre
pour agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans par personne
ayant autorité.
Guindé, parfois péremptoire et démentant avec
force une « attirance pour les jeunes garçons »,
Philippe a insisté sur cette « pulsion » qui l'avait
animé ce soir de juin 1994, quand il avait fait subir des attouchements
à son élève. Pourtant, c'est bien des actes de
pédophilie qui sont reprochés à ce quinquagénaire
qui exerce toujours des fonctions administratives dans le collège
d'Asnières, dont il est d'ailleurs actionnaire. « C'était
la fin de l'année, j'avais permis aux élèves
de regarder le film à la télé », relate
Philippe à la barre, tout en se triturant les mains. Pendant
que la dizaine d'internes regardent la télé, Philippe
permet au jeune Paul*, 12 ans, de jouer avec l'ordinateur du surveillant,
branché... dans la chambre de celui-ci. Et c'est là
qu'il agresse le garçon. « Quand le film s'est terminé,
les autres l'ont appelé et il a arrêté »,
rapporte la victime. « L'atteinte sexuelle est incontestable,
a plaidé l'avocat du prévenu, M e Michel Hadji. Mais
les faits ont été ponctuels, pulsionnels. » Après
cette terrible soirée, la victime avait alerté un enseignant,
mais l'affaire s'était conclue par un arrangement avec les
parents de Paul. Pas de plainte, mais le surveillant s'exile. Ce qu'il
a fait jusqu'en 1998, où il est revenu travailler au collège.
C'est après la dénonciation d'une enseignante, il y
a cinq ans, qui évoquait de nouveaux actes pédophiles
qu'une enquête a finalement été ouverte. Des faits
qui, non confirmés, ont permis de mettre au jour l'agression
du jeune Paul en 1994. Philippe est condamné à trente
mois de prison avec sursis et 10 000 € de dommages et intérêts.
*
Le prénom de la victime a été changé.
V.M.
Le Parisien , mardi 15 février 2005
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Asnières
Le quatrième radar débarque sur les quais
Emules de
Michael Schumacher ou de Valentino Rossi attention ! Un quatrième
radar automatique doit être installé demain matin dans
les Hauts-de-Seine. Ce dernier rejeton de la répression routière
va se dresser sur les quais de Seine (D 7) à Asnières,
exactement au niveau du quai du Docteur-Dervaux, dans le sens Défense-A
15, avec - surprise - une vitesse autorisée passant à
70 km/h (lire ci-dessous). Intervenant « par l'arrière
», ce radar sanctionnera aussi les motards, lesquels restent impunis
quand les radars opèrent de face.
Il devait à l'origine entrer en service ce matin 1 e r février
mais « des problèmes de liaison avec le PC » ont
différé son fonctionnement.
44 accidents
entre 1999 et 2003
Outre la
volonté du Conseil départemental de sécurité
routière (CDS) des Hauts-de-Seine d'implanter cette deuxième
vague de radars en zone plus urbaine, le préfet Michel Delpuech
justifie le lieu d'implantation par les statistiques de l'insécurité
routière : « Entre 1999 et 2003, 44 accidents se sont produits
à moins de 400 m de cet emplacement, occasionnant 2 tués,
22 blessés graves et 38 blessés révèle le
haut fonctionnaire. Treize impliquaient au moins une moto. Le vendredi
21 mai dernier au matin, un accident dans lequel deux jeunes ont été
tués et un troisième gravement blessé a confirmé
tragiquement la dangerosité de ce site. » Pour le préfet
des Hauts-de-Seine, l'efficacité de ces appareils n'est plus
à démontrer : « L'installation de ces radars automatisés
a produit des effets immédiatement positifs en termes de sécurité
routière : depuis novembre 2003, la comparaison du nombre des
infractions constatées au cours de l'année 2004 par les
trois radars automatiques installés dans le département
des Hauts-de-Seine fait apparaître sur ces tronçons qui
figurent parmi les plus fréquentés du réseau départemental
une nette diminution des excès de vitesse. Au droit des radars
automatiques, le taux de respect des vitesses autorisées est
aujourd'hui de 99,92 %. » Le radar est le quatrième du
genre. Le premier a été mis en place le 17 novembre 2002
à la sortie du tunnel de la A 14, dans le sens province-Paris.
Le deuxième a été installé le 16 décembre
2003 sur le boulevard circulaire de La Défense, dans le sens
province-Paris, après la station Shell. Le troisième quant
à lui fonctionne depuis le 9 janvier 2004 sur la N 13 à
Neuilly-sur-Seine, dans le sens Paris-province, à l'entrée
du tunnel. Un cinquième radar automatique suivra prochainement
à Boulogne-Billancourt.
Roberto
Cristofoli
Le Parisien , mardi 01 février 2005
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